Félibrée 2025 à Sarlat : la journée de dimanche s’est taillé un vif succès

Démarrée doucement, la Félibrée a connu une journée pleine de ferveur dimanche avec un public venu en nombre
Il suffisait de se promener dans les ruelles de la cité médiévale dimanche après-midi 6 juillet, et de constater, au hasard, la file d’une vingtaine de personnes formée devant un glacier artisanal de la Traverse, pour mesurer que le public avait bien répondu présent.
Une belle affluence pour cette troisième et dernière journée qui vient dissiper les critiques formulées par les plus réfractaires : des restaurants vides vendredi soir, des touristes étrangers déboussolés par le barriérage mis en place autour du centre, ou encore un samedi après-midi marqué par la chaleur, qui a fait doucement démarrer la fête occitane. 4 000 entrées payantes ont été comptabilisées, pour la journée de samedi.

Michel Faure/SO
La météo de dimanche fut propice à assister au défilé de la vingtaine de groupes, dont seulement cinq venus de l’extérieur du département.
Près de 500 personnes costumées ont marché en procession toute la matinée ; un défilé entrecoupé d’une messe en occitan, qui a empli tous les bancs de la cathédrale Saint-Sacerdos.
Hommage et banquetHalte ensuite devant la mairie pour rendre hommage à Pierre Borie, né en Corrèze en 1922 et décédé à Sarlat en 2007 : l’ancien professeur de technologie du lycée Merleau-Ponty fut le fondateur en 1976 des Pastoureaux sarladais, devenus ensuite Les Ménestrels, une troupe folklorique aujourd’hui mise en sommeil par manque de musiciens. Une plaque commémorative sera apposée sous les arcades de la mairie. Cette cérémonie a été un prélude au banquet, la Taulada, qui a réuni 700 convives sur la place de la Grande-Rigaudie. Ce repas traditionnel a été préparé par un traiteur des Eyzies.

Michel Faure/SO

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Parmi les temps forts de l’après-midi, la démonstration des métiers traditionnels place Pasteur qui a séduit le public, ou encore la Cour d’amour : elle a permis à plusieurs centaines de personnes d’admirer de nombreux groupes venus se produire sur scène. Un moment fort pour le majoral du Félibrige, Michel Samouillan : « Souvent, on se fout de nous, on n’a pas un bon son, une belle scène… » La journée de dimanche a redonné ses lettres de noblesse à la culture occitane.

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SudOuest