Vidéo. « Des gens qui viennent de partout » : ce village de Dordogne où convergent des milliers de passionnés de céramique


Stéphane Klein / SO
Chaque année depuis quarante-huit ans à partir du jeudi de l’Ascension, ce petit village perdu du Périgord vert, de moins de 400 habitants, devient quelques jours durant le point de convergence de nombreux céramistes parmi les plus talentueux de France, voire du monde. Mais aussi des amateurs d’artisanat d’art, capables d’effectuer des kilomètres et de dépenser sans compter pour des pièces uniques et authentiques. « Un exposant ici gagne en moyenne 2 800 euros sur le temps que dure le marché », indique Claire Lepape, présidente de l’association organisatrice Quatre à quatre et elle-même céramiste à Abjat-sur-Bandiat.

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« Ce qui est impressionnant, c’est qu’on est au milieu de nulle part et qu’il y a du monde ; des gens qui viennent de partout », témoigne Catherine Petit, la collectionneuse, venue « exprès » avec son mari pour admirer le travail d’un potier qu’elle a connu sur un autre salon : Patrick Crulis.

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Le milieu de la céramique est un petit monde où les bonnes adresses circulent, dont celle de Bussière-Badil. Cette année encore, entre 8 000 et 10 000 personnes sont attendues au Marché céramique (1). Du reste, pas seulement des connaisseurs : on y croise beaucoup de simples curieux aussi, parfois très jeunes, que les parents laissent à l’atelier de modelage gratuit, juste à l’entrée de la halle.

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« Pour l’instant, c’est un sans-faute », déclare Claire Lepape, satisfaite de l’affluence dont jouit l’événement depuis son démarrage, jeudi 29 mai, malgré les difficultés financières dont l’organisation a souffert. Les temps sont durs pour les rêveurs. Mais forts de leur succès renouvelé, ceux du Marché céramique sont bien résolus à résister.
SudOuest