Stewart attribue la déroute électorale des républicains à la déclaration « Pas de rois » de Trump.

Jon Stewart a déclaré que l'« arrogance » du président Donald Trump était responsable de la déroute des républicains lors des élections de cette semaine.

Dans le dernier épisode de son podcast « The Weekly Show », l'animateur et humoriste a notamment pointé du doigt une publication présidentielle sur les réseaux sociaux, dans laquelle un Trump généré par une IA déversait des excréments sur des manifestants depuis un avion, comme étant révélatrice du « mépris » de l'administration.

« Je ne suis pas consultant politique », a déclaré Stewart. « Il se peut que lorsque le président des États-Unis publie sur Twitter une vidéo où il déverse sa diarrhée sur le public américain, les gens trouvent cela légèrement méprisant. Et c'est peut-être là le fond du problème. »

Stewart a laissé le soin aux consultants d'analyser les détails, préférant une explication simple de cause à effet.

« Je ne connais pas le débat entre populisme et démocrates partisans d'un État sécuritaire, ni celui entre démocrates modérés et populisme. Mais je sais que l'arrogance, le mépris, le chaos et l'incompétence qui ont caractérisé la première année de cette administration ont forcément des conséquences », a-t-il déclaré. « Et il semble que ce soit le cas. Cela semble être la conséquence directe de ces éléments au sein de notre société. »

Tout au long du podcast, Stewart est resté optimiste, qualifiant la situation de « journée ensoleillée au milieu d'une tempête ». Pourtant, il doutait fortement que le Parti démocrate sache tirer profit de cette aubaine. Il a décrit le parti comme un « désastre » et s'est demandé comment ses dirigeants allaient bien pouvoir gâcher cet élan.

« Il existe aux États-Unis une énergie potentielle latente bien plus importante que ce que nous aurions pu imaginer, et canaliser cette énergie de manière appropriée sera le défi pour quiconque voudra l'exploiter », a déclaré Stewart. « Je ne crois toujours pas qu'ils y parviennent. »

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