Avec Dj Shocca. De Neffa à Ghemon. L'album des invités VIP.

DJ Shocca , disc-jockey et beatmaker de longue date originaire de Trévise, a débuté son aventure rap il y a trente et un ans avec Mistaman, Ciacca et Frank Siciliano au sein du groupe Centro13. Si son premier album studio, « 60HZ », n'est sorti qu'en 2004, après plusieurs expériences, la suite de cette aventure est arrivée : « 60HZ II », que Shocca, né Matteo Bernacchi en 1979, présentera demain lors d'un événement en magasin au Dischi Volanti (Ripa di Porta Ticinese 47), en attendant son spectacle sur scène à Alcatraz le 1er octobre.

« J'essaierai de réunir tous, ou presque, les protagonistes de l'album », anticipe-t-il avec assurance. Plus facile à dire qu'à faire, compte tenu de la présence, dans cette reprise, d'une multitude d'invités, dont Clementino , Danno , Ensi , Ele A , Egreen , Ernia , Frank Siciliano , Guè , Ghemon , Gemitaiz , Inoki , Izi , Jake La Furia , MadBuddy , Nitro , Neffa , Nerone , Silent Bob , Stokka , Tormento et, last but not least, tout le Club Dogo . « Dans ce domaine, pour mettre d'accord vingt-quatre esprits différents, il faut être un peu DJ et un peu psychiatre », plaisante le DJ. « On a tout fait en un an et demi, en attendant surtout le featuring, la production étant ensuite arrivée assez rapidement, en essayant de préserver l'émotion de l'original d'il y a vingt et un ans. »

Sur la pochette, DJ Shocca porte une énorme enceinte sur ses épaules. « La responsabilité de gérer un son qui vient de loin », explique-t-il. « Aujourd'hui, le système vous vend l'idée de pouvoir être indifféremment footballeur, tronista, mannequin, DJ, rappeur, alors que je revendique avec force le fait que je viens d'une époque où la musique était créée uniquement pour satisfaire un besoin intérieur. Sans rester là à calculer les conséquences. »

Andrea Spinelli