Ischia, Libri d'A…mare (Livres d'amour) ouvre ses portes le lundi 21 juillet. Au programme : Primammore de Titti Marrone.

« Ischia libri d'A...Mare » donne le coup d'envoi du festival littéraire organisé par l'association culturelle Mare, Sole e Cultura avec le soutien de la région Campanie (dans le cadre du Plan de promotion culturelle 2025), en collaboration avec la municipalité de Lacco Ameno et l'Albergo della Regina Isabella. Pour commémorer le 430e anniversaire de la mort de Torquato Tasso, le festival est consacré au thème « Le temps retrouvé ». La cérémonie d'inauguration de la 29e édition aura lieu le lundi 21 juillet à 21h30, sur la Piazza Santa Restituta (Lacco Ameno, Ischia). Titti Marrone, auteur de « Primammore » (Feltrinelli), se joindra à Gianni Ambrosino, directeur de TG Canale 21, pour raconter l'histoire de Naples à travers l'un des pires faits divers de ces dix dernières années. Aux portes de Naples, la silhouette d'une fillette de six ans, tombée du dernier étage, gît sur l'asphalte. Un accident ? L'immeuble reprend son agitation, le brouhaha des voix dans la cage d'escalier couvre le silence du silence, les odeurs de la cuisine couvrent la puanteur du soupçon. Pourtant, Costanza, l'institutrice de la petite fille, pressent que sa mort n'est pas un tragique accident. Marco, le fils de Costanza et journaliste comme son père, nourrit lui aussi de nombreux doutes. Mère et fils pénètrent ainsi dans le réseau complexe d'escaliers et de couloirs de l'immeuble maudit. Ils interceptent secrets, mensonges, violence. Pendant ce temps, les souvenirs de Costanza reviennent à la jeunesse et aux luttes sociales partagées avec Sirio, l'amour de sa vie. Elle revit l'expérience de la soupe populaire des enfants de Montesanto, le désir de se rebeller contre le patriarcat. La voici qui retourne à la Naples du choléra, du tremblement de terre, rendue unique par ses écrivains et ses nombreux artistes. Mais ses souvenirs soulèvent aussi des questions : le mal est-il confiné aux murs de cet immeuble de banlieue ? Et pourquoi ressent-elle la douleur de la mère de la petite fille si près de la sienne ? Pour découvrir la vérité, Costanza doit d'abord comprendre un autre monde, régi par des lois contre nature ou criminelles. Titti Marrone se concentre sur sa Naples natale, terre d'accueil d'un « primmammore » pervers et d'un autre passionnément animé par un désir de rédemption. Un roman sur les banlieues qui raconte aussi l'engagement désintéressé de générations de jeunes pour protéger les plus vulnérables. Titti Marrone est née et vit à Naples. Parmi ses ouvrages figurent les essais Le Maire (Rizzoli, 1996), Mieux vaut ne pas savoir. Trois enfants dans la Shoah (Laterza, 2003 ; Feltrinelli, 2023), Contrôle – Lettres et totalitarisme (avec Gustav Herling ; Marotta&Cafiero, 2023), et les romans La Tisserande de vies (Mondadori, 2013), La Femme à l'envers (Iacobelli Editore, 2019) et Si seulement mon cœur était de pierre (Feltrinelli, 2022 ; lauréat du Prix de Naples 2022 et du Prix Croce 2023). La série se poursuit lundi 28 juillet avec Gianni Valentino, auteur de "Feeling. Pino Daniele" (Colonnese Editore), et Emanuela Ambrosino, auteur de "Generazione anZia" (Santelli Editore).

La 29ème édition se clôturera le lundi 4 août avec Amedeo Colella, auteur de "Napoli due volte al dì" (Mondadori). Toutes les réunions auront lieu à 21h30 sur la Piazza Santa Restituta (Lacco Ameno, Ischia) et seront modérées par Gianni Ambrosino.