Biraghi prévient le Torino : « Nous avons fait trop de bévues l'année dernière, nous n'avons pas honoré notre maillot. »

PRATO ALLO STELVIO (BOLZANO). Un nouveau maillot et un nouveau Torino. Les supporters de Granata l'espèrent, tout comme les joueurs qui sortent d'une saison où tout a terriblement mal tourné, entraînant le licenciement de Vanoli et l'arrivée de Baroni. « L'année dernière, nous n'avons pas terminé sur une bonne note pour le maillot que nous portons et le club pour lequel nous jouons », déclare Cristiano Biraghi. « Nous assumons nos responsabilités, mais nous voulons faire mieux que l'année dernière. »
Biraghi, avez-vous compris ce qui s'est passé à la fin de la saison dernière ? « Les moments difficiles arrivent à tout le monde, mais il n'y a pas de vérité absolue : si quelqu'un connaissait la solution, il trouverait immédiatement une solution. Même si l'Inter n'a pas trouvé la solution… La seule chose en laquelle je crois, c'est le travail acharné sur le terrain : si on ne fait pas la bonne passe, il faut la refaire 50 fois. C'est pour ça qu'on va travailler sur tout. »
Mais y a-t-il eu un changement de mentalité ? « C'est un long chemin à parcourir, ça ne dure pas un jour ni deux mois. C'est une phase de la saison où nous travaillons bien et où la mentalité est excellente, mais nous attendons les matchs pour voir ce que nous pouvons faire. On ne peut rien promettre, mais il faut absolument faire mieux que l'an dernier. Si le meilleur résultat est une neuvième, une septième, une cinquième ou une première place… L'important est de franchir le pas, et on verra bien. »
Le contexte
Le Torino a un remplaçant pour Milinkovic-Savic : l'ancien gardien de la Juventus Israel a été recruté par notre correspondant Gianluca Oddenino.
Vous attendiez-vous au licenciement de Vanoli ? « Dans le football, il est plus facile de payer un seul joueur que 25, mais assumer ses responsabilités, c'est risquer sa vie. Admettons que depuis un mois et demi, nous n'avons pas fait ce qu'une équipe comme le Torino devrait faire. Je ne sais pas ce qui a changé : ce sont les décisions du club, il faut faire de son mieux, peu importe qui est là ou non. Maintenant, ne nous attardons pas sur le passé, mais travaillons plutôt à faire mieux que l'année dernière. »
Est-ce que ce qui s'est passé peut servir de leçon ? « Oui. Maintenant, on démarre avec enthousiasme : tout le monde se porte bien aux retraites, et ensuite, les examens commencent fin août. »
Vous êtes arrivé en janvier, mais vous êtes immédiatement devenu un leader. Ressentez-vous cette responsabilité ? « J'ai été capitaine à Florence pendant cinq ans et j'aime aider mes coéquipiers et le club. Ce n'est pas un fardeau d'aider : comme Zapata, Vlasic ou Maripan, j'ai de l'expérience et nous devons aider tout le monde. Et nous devons le faire bien, même au niveau du mental. Nous prenons nos responsabilités ; nous avons les qualités nécessaires pour apporter un soutien adéquat au-delà des 90 minutes aux jeunes joueurs, à ceux qui ont besoin d'aide. Je suis heureux ici ; j'ai dit au directeur que vous recrutiez quelqu'un qui sera un vrai casse-tête. »
Où voulez-vous vous arrêter maintenant ? « Je veux comprendre exactement où nous visons. On ne peut pas finir comme l'année dernière ; ce n'est pas notre objectif. Le football, c'est comme l'école : on prépare un examen, on étudie cinq ou six heures par jour, et puis on gâche tout… Il faut honorer ceux qui nous paient, et au final, on s'est trop ridiculisés. »
Quelles sont vos impressions sur l'équipe ? Le travail est en cours… « Il est inévitable qu'il y ait des situations de marché des transferts à ce stade, mais nous y sommes habitués. L'important est de bien travailler avec ceux qui sont là, alors nous essayons de faire de notre mieux. Nous ne voulons pas nous mêler des dynamiques du marché des transferts : nous parlons toujours de qui arrive, qui part et qui reste. L'important est de bien travailler sur le terrain, de tout donner. Nous serons tous utiles d'ici la fin de l'année. »
Football
Torino manque le premier match contre Ingolstadt, le match se termine 1-1 : le jeune Gabellini sauve le Granata de notre correspondant Gianluca Oddenino
Le système de jeu est le même que celui que vous avez utilisé pour terminer la saison, en 4-2-3-1, mais quelles sont les différences entre Vanoli et Baroni ? « On travaille beaucoup le dribble et la conservation du ballon. Ce n'est pas facile, mais plus on en a, moins les autres peuvent nous faire mal. On travaille sur les deux phases de jeu, on met en œuvre de bons concepts, et j'aime bien notre façon de travailler. Il faut juste continuer ; il faut travailler dur sur le terrain, et on y arrive très bien. »
Que vous a demandé Baroni ? « L'entraîneur veut un jeu dynamique ; nous voulons garder le ballon plus que nos adversaires pour éviter le danger. Il veut un jeu actif, basé sur la possession. J'ai eu beaucoup d'entraîneurs qui m'ont demandé ce qu'il voulait : je me suis bien adapté. Ensuite, les rôles deviendront de moins en moins précis ; il faut être capable de tout faire. On apprend constamment ; on ne joue pas à un mauvais poste. »
lastampa