« Il y a ceux qui disent non » et ceux qui attendent : d'Asllani à Buchanan, tous les licenciements de l'Inter.

Certains refusent toutes les options, d'autres sont convoités par plusieurs clubs mais manifestement insuffisants, et un autre est lié au club par un salaire colossal qui pèse lourdement sur le budget. Et l'Inter ne peut qu'attendre que le problème des joueurs excédentaires soit résolu, peut-être en réduisant légèrement ses exigences. Après tout, quatre joueurs relégués à des rôles secondaires l'année prochaine pourraient rapporter des millions, immédiatement réinvestis dans divers transferts. Et c'est l'objectif de la direction nerazzurri.
Parmi les cas les plus épineux figure celui de l'Iranien, peut-être la plus grande déception de toutes. Arrivé à Milan l'été dernier après d'excellentes saisons à Porto, Taremi n'a jamais réussi à s'imposer : très peu de buts, un sentiment d'éloignement et un salaire conséquent de 3 millions d'euros nets par saison jusqu'en 2027. C'est pourquoi il sera plus difficile de le vendre. Mais les admirateurs ne manquent pas : Besiktas et Leeds le convoitent actuellement, plus que d'autres clubs. L'Inter le laisserait volontiers partir, même gratuitement, étant arrivé après l'expiration de son contrat avec Porto. L'objectif de la direction nerazzurri est clair : se débarrasser d'un salaire qui semble être un fardeau, surtout au vu de ce qu'ils ont vu sur le terrain.
Dans son cas, l'Inter est agacée. Le Real Betis Séville avait frappé à la porte du club avec une offre satisfaisante pour tous, mais Asllani l'a déclinée. L'Albanais fait la sourde oreille et refuse les propositions étrangères ; son objectif est de poursuivre son parcours en Serie A. Mais en Italie, peu de clubs seraient prêts à égaler le prix demandé par l'Inter, fixé à environ 15 millions d'euros.
D'abord Villarreal, puis Sassuolo, puis de nouveau Villarreal. Et maintenant, qui sait ? L'ailier canadien, exclu des plans techniques et organisationnels de l'Inter, n'a jamais réussi à s'imposer chez les Nerazzurri, en partie à cause d'une fracture du tibia qui a affecté ses performances. Il y a quelques semaines, il était sur le point de rejoindre les Neroverdi, mais l'arrivée du club espagnol, qui le souhaite de retour après six mois de prêt en Liga, a retardé son départ. Aujourd'hui, tout est à nouveau ouvert. Mais il ne fera certainement pas partie de l'effectif des Nerazzurri l'année prochaine.
Pour chaque arrivée d'Esposito, un autre part : Pio, comme il l'a déjà démontré lors de la Coupe du monde des clubs de l'Inter, sera un atout précieux la saison prochaine, et Chivu mise beaucoup sur lui. La situation est différente pour son frère Sebastiano, qui partira certainement : Cagliari et la Fiorentina surveillent l'ancien attaquant d'Empoli, mais il est également possible que son contrat serve à faire baisser le prix d'une cible de transfert (Leoni de Parme). Autre détail à ne pas sous-estimer : le contrat de Seba, qui expire en juin prochain : c'est pourquoi l'Inter ne pourra pas capitaliser sur son départ.
La Gazzetta dello Sport