M. Caserta n'est pas d'accord : « Trop de risques et de changements décevants. »

Qui sait si sa position ne sera pas de nouveau remise en question ? Et, de fait, tout porte à le croire. Fabio Caserta reste une énigme au sein d'une équipe de Bari qui peine à trouver son rythme. L'entraîneur et ses joueurs semblent totalement déconnectés. Ces 13 points sont une véritable aubaine, la seule lueur d'espoir dans une saison marquée par des difficultés constantes.
Le match nul à La Spezia témoigne d'une certaine régularité (sept points lors des trois derniers matchs), mais confirme une série de performances inquiétantes, sans espoir, sans perspective de progression. La dernière trêve avant la longue pause de fin d'année approche : le club est appelé à une profonde remise en question. Concernant l'entraîneur, assurément. Mais aussi concernant la direction sportive, qui semble avoir mis en place une structure dénuée de logique et d'équilibre. Car janvier est proche, et l'on sent que le mercato ne se limitera pas à des réparations de fortune : il faudra des recrues capables de redresser une saison si fragile qu'elle pourrait basculer à tout moment. Le club semble encore hésiter sur la marche à suivre. Malgré une tendance encourageante ces dernières semaines, la réalité du terrain ne peut être ignorée. En bref, Caserta n'est peut-être pas totalement à l'abri. Les prochaines heures seront cruciales : de nouvelles discussions auront lieu au sein du club.
« La seconde période a été décevante », a analysé l'entraîneur calabrais. « On ne peut pas se permettre de prendre autant de risques en supériorité numérique : on a couru des risques inconsidérés et construit le jeu sans clarté. Pourtant, la première mi-temps était de haut niveau : on a ouvert le score et égalisé immédiatement sur la seule occasion de Spezia. J'ai débuté avec un milieu offensif et deux attaquants, puis j'ai imposé des changements pour faire comprendre à l'équipe qu'il fallait viser la victoire et jouer davantage. Mais je n'ai pas obtenu le résultat escompté. Je tiens le point du match nul sur un terrain difficile. Mais je le répète : l'attitude en seconde période ne me convient pas. L'infériorité numérique et le système de jeu sont relatifs. La vérité, c'est que, inexplicablement, l'équilibre a été perdu, on a manqué de fluidité, on n'a jamais cherché à jouer facilement, ce qui nous a compliqué la tâche. On a pris de mauvaises décisions, on a mal anticipé le jeu. De toute évidence, on n'est pas encore une équipe mature pour comprendre les moments clés d'un match et corriger les erreurs qui peuvent survenir. On a beaucoup de travail. Avons-nous régressé ? » Au début, il y avait de l'enthousiasme et une mentalité plus détendue. Nous avons perdu deux matchs et encaissé beaucoup de buts. Nous avons essayé de peaufiner quelques détails pour gagner en solidité, mais sans succès. J'aimerais voir une équipe plus créative et plus enjouée, mais nous n'y sommes pas encore.
La Gazzetta del Mezzogiorno




