Des choses qui étaient urgentes : il existe désormais un dictionnaire pour comprendre les chansons de Bad Bunny.

Bassin de Boricua.- Ils viennent de lancer un dictionnaire pour comprendre les chansons de Bad Bunny, et honnêtement, nous ne pouvons pas penser à quelque chose de plus urgent au monde, après l'eau potable, la paix mondiale et le retour des stylos à cinq pesos.
S'il y a bien une chose sur laquelle le monde hispanophone s'accorde (outre le fait que Doña Florinda n'était pas si innocente), c'est la difficulté de comprendre les paroles de Bad Bunny. C'est pourquoi la lexicographe Maia Sherwood Droz a décidé de faire la lumière sur tant d'obscurité et a présenté un dictionnaire pour traduire les paroles de Bad Bunny. Et non, il n'inclut pas les émojis, mais c'est presque.
Intitulé « L'ABC du DtMF », ce livre grammatical vise à vous aider à déchiffrer chaque mot, phrase et référence de l'album « Personne ne sait ce qui se passera demain » … pardon, « Un été sans toi » … non !… « J'aurais dû prendre plus de photos », celui-là.
Le dictionnaire a été présenté à la librairie Casa Norberto à San Juan, Porto Rico, et comme l'explique l'auteur - qui comprend apparemment plus d'argot que Google Translate en speedrun - le texte analyse les idiomes portoricains, les expressions sociales, politiques, historiques et même existentielles, si l'on considère des phrases comme « Je twerke seul » comme une thèse d'identité.
🇵🇷 La lexicographe Maia Sherwood Droz a publié un dictionnaire expliquant les expressions et références portoricaines de l'album « Debí Tira Más Fotos » de Bad Bunny. Cet ouvrage révèle le contexte social, politique et culturel qui inspire les paroles et relie le monde à Porto Rico. pic.twitter.com/m5SfIib8WC
– Regio Politica (@RegioPolitica) 11 juillet 2025
Du terme « ajorar » à la phrase « de aquí yo no me voy », le dictionnaire de Bad Bunny promet d'être un outil pour mieux comprendre le contexte de l'album qui ne sera presque jamais utilisé comme exemple lors d'une réunion de la RAE.
On y trouve également des termes comme « meterle », qui signifie « travailler dur », ou « romper », qui signifie « faire quelque chose très bien », qui ne sont pratiquement utilisés que dans l’argot portoricain.
Et pour rester à jour : les catholiques annoncent un jeûne de 40 jours pour le concert de Marilyn Manson à San Luis Potosí.eldeforma