Les Émirats arabes unis sous tension : ils exigent le vote en personne pour le bureau du recteur

La succession des présidents de l'Université autonome de l'État du Mexique (UAEMéx) est entrée dans une phase tendue après qu'une réunion d'universitaires a exigé que le vote pour élire le nouveau président se fasse en personne, plutôt qu'électroniquement, dans un climat de méfiance.
L'UAEMéx, l'institution d'enseignement supérieur de l'État de Mexico, traverse actuellement un processus de succession à son poste de recteur marqué par la controverse et la méfiance. La communauté universitaire est divisée sur le mode d'élection, un conflit qui reflète des luttes de pouvoir internes pour le contrôle de l'une des institutions les plus importantes de l'État.
Le point central du litige est la demande d'une assemblée académique de l'UAEMéx permettant le vote en personne. La proposition d'organiser un vote électronique a été accueillie avec scepticisme par une partie de la communauté, qui craint un manque de transparence et une possible manipulation du processus.
Ce conflit n'est pas seulement technique ; il s'agit d'une bataille pour la légitimité de la prochaine direction de l'université. Les défenseurs du vote par scrutin affirment qu'il est le seul moyen de garantir la certitude et la fiabilité des résultats, tandis que les partisans du vote électronique mettent en avant sa modernisation et son efficacité.
Le climat tendu a déjà eu des répercussions sur le comité électoral. Dolores Durán, ancienne directrice de la Faculté d'ingénierie, a annoncé son retrait de la présidence. Cette décision modifie le paysage politique de l'élection et remodèle les alliances entre les différents groupes cherchant à influencer l'avenir de l'université.
L'autonomie universitaire est, en pratique, un champ de bataille politique. L'élection du recteur d'une université publique de l'envergure de l'UAEMéx n'est pas seulement une question académique. C'est un événement d'un grand intérêt pour les acteurs politiques de l'État, car la direction de l'université exerce une influence considérable sur l'opinion publique, le budget et la formation des futures élites professionnelles et politiques.
Le conflit actuel autour du mode de scrutin peut être perçu comme une manifestation de ces luttes de pouvoir sous-jacentes, où différentes factions cherchent à s'assurer que le processus favorise leurs intérêts. Parallèlement, la communauté universitaire espère que le conflit sera résolu de manière à renforcer, et non à affaiblir, l'intégrité et l'autonomie de son alma mater.
La Verdad Yucatán