Les 25 meilleures chansons de karaoké pour démarrer une soirée mémorable
« Cruel Summer » de Taylor Swift, joyau pop de son époque Lover , a été pendant des années un morceau culte des fans avant de se hisser au sommet du Hot 100 en 2023. Ce morceau est la preuve que la gratification différée peut encore exister à l'ère du streaming. Son pont, une bouffée de catharsis délirante, est devenu un cri de guerre pour les préadolescents et les mamans footballeuses de la génération Y, qui peuvent tous le réciter comme un livre sacré. En termes de karaoké, c'est le mélange parfait de flow, de montée en puissance et de drame qui saura instantanément conquérir les Swifties et inciter les sceptiques les plus tenaces à chanter avec lui.
« Respect » d'Aretha Franklin est une exigence rythmée, le micro ultime des années 60 qui résonne encore aujourd'hui dans les bars karaoké et les salles de réunion. Initialement écrite par Otis Redding comme une humble requête, la reine de la soul a inversé le scénario et en a fait un manifeste pour tous ceux qui en avaient assez d'attendre leur tour, surtout les femmes qui savaient exactement ce qu'elles voulaient et n'étaient pas là pour négocier. Tel un patron qui en a assez du café et qui ne tolère aucune absurdité, la chanson capte l'attention. C'est un coup de force, une occasion de canaliser l'énergie féroce d'Aretha et de rappeler à tous qui dirige vraiment la salle.
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Dès que « Uptown Funk ! » est lancé, l'espace personnel devient immédiatement facultatif. Les cors résonnent, Bruno Mars commence à se déhancher, et soudain, nous nous retrouvons dans une file d'attente soul-train à laquelle nous n'avions pas accepté de participer. Mark Ronson a confectionné un cosplay funk pur jus, mais l'incontournable côté cool est si hermétique qu'on s'en fiche. Près du pont, tout le monde crie « Ne me croyez pas, regardez ! » et nous sommes à mi-chemin d'un pas de danse que nous regretterons demain.
« Mr. Brightside » hante les jukebox des bars miteux depuis 2003. C'est une chanson sur la jalousie, celle des mélodrames bruyants, suants et nocturnes. Au karaoké, on s'inspire de Brandon Flowers, l'homme qui transforme le fait de traquer la nouvelle flamme imaginaire de son ex en une crise vitale des plus urgentes, sa voix exhalant jusqu'à la moindre once de panique et de regret de la mélodie. Cette chanson a le don de transformer tout le monde en star d'un feuilleton intense.
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« Man! I Feel Like a Woman! » est un hymne country-pop, une déclaration de libération, une chanson qui transforme n'importe quelle soirée karaoké en un cabaret débridé. Depuis ses débuts en 1997, c'est l'ultime invitation à se défaire de ses inhibitions – et peut-être même de ses vestes – tout en libérant la diva qui sommeille en nous avec un maximum d'audace. Les paroles équilibrent la bravade avec une pointe de fantaisie, parfaites pour tous ceux qui ont toujours rêvé d'être sous les projecteurs sans s'excuser. Shania Twain savait exactement ce qu'elle faisait : nous donner la permission de nous sentir suffisamment fabuleux pour nous ridiculiser de façon spectaculaire et savourer chaque instant.
Follement ambitieux, parfois déroutant et impossible à ignorer : voilà ce que l'on ressent lors d'une soirée karaoké lorsqu'on s'attaque à l'une des épopées les plus fulgurantes du rock. Depuis 1975, « Bohemian Rhapsody » de Queen est l'hymne ultime, mélange de ballade, d'opéra et de rock slask, poussant les chanteurs à tout exprimer, du regret à la confusion, en passant par le falsetto à pleins poumons. La chanson exige un engagement sans faille, si bien que lorsque l'on aborde la partie opéra, on espère tous en silence s'en sortir sans perdre sa voix… ni sa dignité. En résumé, c'est un magnifique exercice de vulnérabilité publique, couronné par un final endiablé auquel personne ne peut résister.
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« Good Luck, Babe ! » de Chappell Roan transforme le karaoké en une démonstration de passivité agressive. Dès l'instant où l'on prend le micro, on incarne un charme qui cache à peine la vengeance – comme un sourire extérieur tout en préparant une sortie dramatique. La chanson est un hymne à la rupture enveloppé d'une pop éclatante, chaque parole étant une pique charmante. C'est le genre de morceau qui fait applaudir la foule et qui laisse votre ex se demander ce qui vient de se passer.
Il existe une chanson de karaoké devenue le rite de passage tacite des enfants du théâtre du monde entier, en grande partie grâce à une émission de télévision sur la chorale d'un lycée. Son riff de piano d'ouverture est aussi immédiatement reconnaissable que l'effervescence d'une loge bondée, et lorsque le refrain s'enflamme, on chante à tue-tête l'histoire d'une fille de village et d'un garçon de la ville qui savent exactement comment faire une entrée remarquée. Depuis 1981, « Don't Stop Believin' » de Journey est cette chanson. Elle est exagérée, certes, mais aussi pure et pleine d'espoir. Lorsque les projecteurs braquent leurs projecteurs et que les premières notes retentissent, cela se transforme en une séance de thérapie collective où l'on perd sa voix et peut-être un peu de son sang-froid, mais le jeu en vaut la chandelle.
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« Diamonds » nous invite à faire comme si nous sortions tout juste d'un tapis rouge : rayonnantes, impeccables et peut-être légèrement essoufflées. La voix de RiRi domine cette production luxuriante, nous obligeant à lutter avec les notes aiguës tout en essayant de ne pas ressembler à un chat effrayé. Sortie en 2012, la chanson est une ballade élégante et chatoyante sur le sentiment fugace d'être intouchable pendant exactement trois minutes et 45 secondes. Glamour, un brin vulnérable, elle nous donne l'impression d'être les maîtres de la scène. C'est le morceau idéal pour quiconque souhaite voler la vedette et briller comme… eh bien, vous savez.
« Billie Jean » de Michael Jackson nous pousse à nous glisser sous les projecteurs du karaoké comme si nous faisions un moonwalk, même avec deux pieds gauches. Sa ligne de basse inimitable s'insinue dans notre cerveau, refusant de nous quitter bien après la fin de la dernière note. C'est une histoire enveloppée d'un rythme hypnotique et de suspicion, un récit édifiant délivré avec un rythme et un timing impeccables. Le chanter ressemble moins à un karaoké qu'à une scène où l'on est mi-détective, mi-légende du dancefloor – la bonne chorégraphie étant facultative, la bonne attitude obligatoire.
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« Ironic » d'Alanis Morissette a largement dépassé ses racines Lilith Fair des années 90 pour devenir l'une de ces chansons qu'on adore pour son mélange d'honnêteté, d'humour et de légèreté face aux aléas de la vie. Les paroles abordent une série de soi-disant « ironies » (certaines discutables, toutes parfaitement identifiables), délivrées avec ce mélange si caractéristique d'Alanis : sincérité brute et sarcasme narquois. On dirait un sourire entendu face aux petites déceptions que nous avons tous connues. Et franchement, c'est le morceau idéal pour un karaoké : à la fois rébellion et autodérision, mi-chanté mi-ridicule, à l'image du destin lui-même.
« Born to Run » est une pure adrénaline, le son d'une escapade nocturne sur l'autoroute, cheveux au vent, vitres baissées, et tous les passagers de la voiture qui crient. Lorsque Bruce Springsteen l'a sortie en 1975, elle est devenue un hymne pour tous ceux qui rêvaient de s'affranchir des impasses et des mauvais choix. Sur scène, la chanson nous met au défi d'atteindre ce crescendo vertigineux sans perdre notre énergie. C'est de l'ambition, du chagrin et de l'espoir enveloppés de cuir et alimentés par l'énergie insatiable d'une virée nocturne.
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Dans le canon de la récompense musicale, « Sorry » incarne Beyoncé dans toute sa splendeur : élégante, inflexible et indéniablement féroce. C'est la chanson « fuck you » ultime de l'album « fuck you », un coup de grâce calculé qui proclame un nouvel ordre mondial, micro en main. Le morceau délivre un message mesuré et sans concession, imprégné d'un dédain royal, un avertissement précis et tranchant : respectez les limites ou préparez-vous à être effacé. Et lorsque nous nous emparons de la scène avec elle, le public ne peut s'empêcher de se soumettre.
Quand la nuit s'achève et que la foule s'apaise, « I Can't Make You Love Me » s'invite comme une étreinte chaleureuse et réconfortante. La tendre confession de Bonnie Raitt évoque la grâce du lâcher prise, pour ces moments où crier paraît déplacé mais où le silence semble plus pesant. En prenant le micro, nous nous enveloppons d'une émotion familière, une tristesse à la fois douloureuse et réconfortante. C'est l'adieu doux-amer dont nous ignorions avoir besoin, mais que nous ne pouvons nous empêcher de chanter.
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Le chef-d'œuvre d'ABBA de 1976, sans doute la plus grande chanson pop de l'histoire, élève chaque aspirant chanteur de douche au rang de roi du disco, avec ses boules à facettes, ses mouvements de danse douteux et tout le chic d'une combinaison à paillettes. Mais sous sa surface pop mielleuse se cache une célébration de la jeunesse et d'une joie insouciante. C'est accrocheur, kitsch et infiniment amusant. C'est un morceau qui nous fait tous nous sentir « jeunes et doux, seulement dix-sept ans », même si nos genoux nous rappellent que notre endurance s'est arrêtée il y a des décennies.
Dès que la voix de Lauryn Hill résonne dans les enceintes, on n'est plus dans un bar au sol collant. On est en 1998, en présence de l'un des meilleurs albums jamais pressés sur vinyle ou CD. « Doo Wop (That Thing) » est une leçon de style, de charisme et de bon sens en trois minutes. C'est une chanson qui peut nous faire danser et repenser nos choix de vie d'un seul coup. C'est le joyau de The Miseducation of Lauryn Hill , un disque si bon qu'elle n'a jamais pris la peine d'en sortir une suite. On rappe, on chante, on trébuche sur les couplets, mais on continue. Et l'espace d'un instant, on paraît presque aussi sage que Lauryn elle-même.
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« Good 4 U » est une question de volume, de timing et d'attitude. Le rythme est au rendez-vous, on hurle les paroles, et tout le monde, surtout la génération Z, connaît le refrain par cœur. C'est une chanson qui parle de petites victoires et de triomphes discrets. On s'accroche aux refrains, on se laisse aller au sarcasme et on transforme la foule en une foule bruyante et désordonnée. Pas de drame, pas de larmes, juste des cris purs et sans complexe qui évoquent une forme d'empowerment. C'est un morceau qui nous rappelle que, quel que soit notre âge, on peut toujours se sentir comme un adolescent dévasté.
Lorsque l'écran s'allume et annonce « Il est neuf heures, samedi », nous avons déjà accepté que les cinq minutes suivantes appartiennent à tous. « Piano Man » de Billy Joel se transforme en confession collective : une bière bon marché à la main, des inconnus qui se déhanchent et au moins une personne qui allume sa dernière cigarette triste. C'est sentimental, certes, mais à la manière des grandes histoires de bar : pleines d'exagérations, de petits chagrins d'amour et d'archétypes repérables de l'autre côté de la salle. Au mieux, nous nous transformons en barman virtuel, servant des couplets comme des pintes. Au dernier « chante-nous une chanson », la foule s'est complètement laissée aller, criant comme des habitués qui viennent ici depuis des années.
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Les premiers accords de « Bring Me to Life » sont clairs : la subtilité est de mise, le drame est de mise. Le tube d'Evanescence allie grandeur gothique et émotion brute, parfait pour libérer chaque note planante. Amy Lee nous entraîne dans des couloirs sombres d'angoisse et de rédemption, et nous faisons de notre mieux pour égaler cette intensité. Lorsque le refrain retentit, nous sommes en pleine renaissance, nous nous donnons à fond au micro comme si c'était notre dernière nuit sur terre.
Avec « Family Affair » de Mary J. Blige, n'importe quel moment de chant en chœur se transforme en une véritable célébration de l'authenticité et de la bonne humeur. Dès que le rythme s'accélère, on se transforme en DJ officieux d'espaces sans chichis. Son flow caractéristique et son attitude positive transforment la salle la plus miteuse en un salon VIP aux cordes de velours. C'est le morceau idéal pour démarrer la fête, qui nous donne un sentiment à la fois inarrêtable et un brin téméraire, ce qui, honnêtement, est le meilleur genre de soirée.
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