Les Pays-Bas confirment que l'équipe grandit, même si le match contre la Finlande n'a certainement pas été parfait
%2Fs3%2Fstatic.nrc.nl%2Fimages%2Fgn4%2Fstripped%2Fdata133372115-32b557.jpg&w=1920&q=100)
Le sélectionneur national Ronald Koeman a déclaré cette semaine qu'il souhaitait « plus de régularité » dans les performances de l'équipe néerlandaise. Finies donc les phases de jeu « inférieures », comme le premier quart d'heure contre la Hongrie en novembre, la première mi-temps contre l'Allemagne en octobre et à divers moments du Championnat d'Europe l'été dernier. La bonne série de deux matchs contre l'Espagne en mars dernier devait établir un nouveau standard : plus de régularité à un niveau supérieur.
Samedi soir au stade olympique d'Helsinki, l'équipe néerlandaise a confirmé sa progression après deux années inégales. Lors d'une performance décisive, elle a battu la Finlande 0-2 lors du premier match des qualifications pour la Coupe du monde 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
Les Oranje n'ont certes pas été parfaits. Mais malgré quelques moments de relâchement et de faiblesse, ils ont contrôlé le match et n'ont pas concédé grand-chose. Ces dernières années, ils ont régulièrement éprouvé des difficultés sur le terrain face à des équipes similaires et tenaces comme la Finlande, 69e au classement FIFA.
:format(webp)/s3/static.nrc.nl/images/gn4/stripped/data133372051-267d68.jpg|https://images.nrc.nl/mArHiw0Fuul6QSqX68vRY6XaB1c=/1920x/filters:no_upscale():format(webp)/s3/static.nrc.nl/images/gn4/stripped/data133372051-267d68.jpg|https://images.nrc.nl/JXXommPzJqGoQnfBRJZ8kgCxTko=/5760x/filters:no_upscale():format(webp)/s3/static.nrc.nl/images/gn4/stripped/data133372051-267d68.jpg)
Photo Maurice van Steen / ANP
Les Oranje, souvent menés rapidement, ouvrent désormais le score de manière convaincante. Ils prennent des initiatives, jouent avec beaucoup de variété, de mouvement et quelques changements de position. Et tout cela à un rythme soutenu, à la fin d'une longue saison. Autre atout : ils jouent « directement » en évoluant immédiatement au milieu de terrain avec Frenkie de Jong et Ryan Gravenberch. Là, dans le train arrière des Oranje, ils se trouvent facilement.
La Finlande est poursuivie avec acharnement et doit reculer – prélude au premier but. Kaan Kairinen tente une passe en retrait de la poitrine, mais le ballon atterrit dans le no man's land entre la défense et le gardien. L'attaquant Memphis Depay réagit avec vivacité et marque après six minutes. Son 48e but international, dans le stade où Robin van Persie, meilleur buteur de tous les temps, a inscrit le premier de ses cinquante buts oranjes.
:format(webp)/s3/static.nrc.nl/images/gn4/stripped/data133372301-85e3a1.jpg|https://images.nrc.nl/E4tQJoEdlHVT8S_JIJUYhmc9zNQ=/1920x/filters:no_upscale():format(webp)/s3/static.nrc.nl/images/gn4/stripped/data133372301-85e3a1.jpg|https://images.nrc.nl/q5DqTRWMwzlxSPh8ulKjgxAxYt4=/5760x/filters:no_upscale():format(webp)/s3/static.nrc.nl/images/gn4/stripped/data133372301-85e3a1.jpg)
Les Oranje dominent et se créent de belles occasions. L'ailier droit Jeremie Frimpong est tout près de marquer sur un beau centre rentrant de Cody Gakpo, délivré du pied droit depuis la gauche, mais le gardien Lukas Hradecky arrête le ballon sur sa ligne. Un peu plus tard, à la 23e minute, Gakpo adresse à nouveau un ballon si sensible que Dumfries le contrôle et, simultanément, frappe fort et haut : 0-2.
erreursCette bonne période n'a duré qu'une demi-heure. Les erreurs du défenseur central Jan Paul van Hecke sont flagrantes, perdant le ballon à plusieurs reprises et se mettant en difficulté. Il écope également d'un carton jaune pour une approche imprudente sur Joel Pohjanpalo. À la mi-temps, le Néerlandais, qui s'était montré complice du capitaine Virgil van Dijk lors de ses quatre premiers matches internationaux, est remplacé par Stefan de Vrij.
Cette incohérence se constate chez davantage de joueurs. Il y a parfois des pertes de balle inutiles dans la construction du jeu. Et le pressing sur la Finlande devient peu à peu moins efficace. « On n'avait plus vraiment de pression sur eux », explique Koeman au NOS. « On a commencé à moins courir. »
La semaine dernière, il a souligné que le jeu sans ballon devient de plus en plus important dans le football moderne de haut niveau – comme l’a démontré le Paris Saint-Germain le week-end dernier lors de la finale de la Ligue des champions contre l’Internazionale.
Memphis Depay tire à ras de terre dans la lucarne opposée, quinze minutes après le début de la seconde période. L'attaquant est clairement en quête de devenir le meilleur buteur de tous les temps. Mais Hradecky arrête du pied. Le score reste à 0-2. Depay aura sans doute d'autres occasions mardi à Groningue, car Malte, un adversaire fragile, sera son adversaire dans le groupe G des qualifications pour la Coupe du monde.
nrc.nl