Lisbonne a déjà bloqué près de 400 nouveaux logements locaux

Depuis l'entrée en vigueur de l'interdiction d'enregistrement de nouveaux hébergements locaux à Lisbonne le 1er novembre dernier (et au moins jusqu'au 31 octobre), la municipalité a déjà exprimé son opposition à 398 demandes . Depuis la fin de l'année dernière, 273 hébergements locaux illégaux ont également été détectés, une situation signalée à l'Autorité de sécurité alimentaire et économique (ASAE). Ces chiffres ont été publiés ce samedi par Público , sur la base des données de la mairie de Lisbonne.

Dans des déclarations au journal, le conseil municipal a souligné qu'il était impossible de déterminer si les hébergements locaux exploités sans enregistrement étaient déjà en activité avant l'entrée en vigueur de la suspension. Autrement dit, on ne peut que confirmer leur illégalité. Par ailleurs, le conseil a indiqué qu'il évaluait les résultats de la consultation publique, conclue en avril, sur le nouveau Règlement municipal pour l'hébergement local (RMAL). Ce processus devait se conclure à la fin du mois dernier, mais il n'est pas encore terminé.

"Les contributions reçues lors de la consultation publique sont prises en compte en vue de la rédaction de la proposition de modification du règlement, qui sera ensuite soumise à une réunion du conseil pour approbation, puis transmise à l'Assemblée municipale pour délibération", a indiqué la mairie de Lisbonne, sans fournir de date précise.

Les grandes lignes de la nouvelle réglementation ont été présentées en mars et le document devrait interdire de nouvelles unités d'hébergement locales dans les paroisses de Santa Maria Maior, Arroios, Estrela, Avenidas Novas, Alcântara, São Vicente, Santo António et Misericórdia. En effet, l'hébergement local représente plus de 5% du logement familial dans ces paroisses.

Sur la base du même principe, une restriction totale devrait être instaurée dans 19 autres quartiers situés dans les paroisses d'Ajuda, Alvalade, Belém, Campo de Ourique, Penha de França, Beato, Marvila et Parque das Nações.