Après la mort d'un ancien professeur de l'Université d'État de Moscou, une enquête a été ouverte pour incitation au suicide.

Une affaire pénale d'incitation au suicide a été ouverte après la mort de l'ancien professeur de l'Université d'État de Moscou Boris Boyarintsev, qui s'est suicidé après avoir perdu 52,6 millions de roubles à la suite des actions d'escrocs téléphoniques. Les forces de l'ordre ont signalé cette information à RIA Novosti.

« Une affaire pénale a été ouverte en vertu de l'article 110 du Code pénal de la Fédération de Russie (incitation au suicide) », a précisé la source de l'agence.

Plus tôt, les forces de l'ordre avaient rapporté que Boyarintsev avait transféré plus de 52,6 millions de roubles à des fraudeurs depuis décembre 2024, après quoi il s'était suicidé. Une affaire criminelle de fraude est déjà en cours d'enquête sur ce fait.

Le professeur de 78 ans serait allé rendre visite à un ami le 25 mai pour « se reposer et se détendre ». Lorsque son ami est revenu, il a trouvé son corps sans aucun signe de vie. Un document relatif à l’ouverture d’une procédure pénale pour fraude a été retrouvé dans la poche de l’homme. La fille du défunt a noté qu'après le vol de l'argent, son père était constamment dans un état dépressif. Selon elle, les escrocs auraient reçu des fonds provenant de la vente de plusieurs appartements et d'épargnes provenant de comptes.

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