Les habitants de Novgorod devront endurer la plus forte tempête magnétique de l'année.

La nuit dernière, une puissante tempête magnétique a balayé la Terre, laissant même les scientifiques perplexes. Incapables de prédire sa fin, ils s'attendent à ce qu'elle s'intensifie au cours des prochaines 24 heures. Il s'agirait de la plus forte tempête magnétique de l'année. Les astronomes prévoient que demain, la majeure partie du plasma éjecté retombera sur Terre, déclenchant des phénomènes géomagnétiques encore plus puissants.
Les prévisions d'activité géomagnétique de Gismeteo pour Veliky Novgorod sont les suivantes : maintenant - 5 points, vers 18h00 - 4 points, à partir de 21h00 - 6 points, et jusqu'à la fin de la journée de travail vendredi - 7 points, ce qui correspond à la notion de « forte tempête ».
Voici comment le site web voshod-solnca.ru le décrit : ce phénomène se produit environ 200 fois sur une période de 11 ans, soit un total de 130 jours. Des ajustements de tension dans les réseaux électriques peuvent être nécessaires, et il existe un risque de déclenchement intempestif des dispositifs de protection du réseau. Les composants des satellites peuvent développer des charges de surface, les satellites en orbite basse subissent une résistance accrue et des problèmes d'orientation peuvent survenir. Des problèmes de navigation par satellite et de radionavigation basse fréquence sont possibles, et les signaux haute fréquence sont intermittents. L'aurore boréale est visible à une latitude magnétique de 50°.
Il convient de noter que les chances pour les habitants de Novgorod d'observer des aurores boréales sont quasiment nulles en raison de la couverture nuageuse permanente qui recouvre la région.
Chez les personnes sensibles aux conditions météorologiques, les orages magnétiques peuvent provoquer de l'hypertension, des maux de tête, de l'insomnie et de l'irritabilité, ainsi qu'une baisse générale de la productivité. Cependant, l'impact des flux de plasma sur la santé humaine n'a pas été scientifiquement prouvé. Par conséquent, il est peu probable que les employeurs prennent ces explications au sérieux.
Photo de Lyudmila Stepiko
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