La famille de l’enfant qui a commis le crime est également punie...

L’augmentation du nombre de gangs de rue ces dernières années a ouvert la voie à l’utilisation d’enfants, en particulier ceux âgés de 15 à 16 ans, comme tueurs à gages.
Suite aux nouvelles d'une série d'attaques armées dans toute la Turquie, le ministère de la Justice se prépare à apporter des changements importants concernant les « enfants poussés vers la criminalité » avec un règlement qu'il présentera à la Grande Assemblée nationale turque (TBMM) en octobre.
LA RÉDUCTION D'ÂGE NE SERA PAS APPLIQUÉE AUX CRIMES GRAVES
Selon un rapport de Fevzi Çakır de Habertürk, le plus notable des changements législatifs qui seront discutés à la Grande Assemblée nationale turque, qui commencera sa nouvelle session législative le mois prochain, concernera les sanctions pour les crimes commis par des enfants de moins de 18 ans.
La notion d'« enfants poussés à la délinquance », relancée dans le débat public après le meurtre de Matia Ahmet Minguzzi, sera évaluée différemment pour les crimes graves. L'amendement interdit spécifiquement la réduction d'âge pour le meurtre et les crimes graves similaires.
La famille de l’enfant qui a commis le crime sera également punie
L'amendement ne se limitera pas à la simple suppression des réductions de peine. Il prévoit également des sanctions pénales pour les familles qui incitent leurs enfants à commettre des délits ou restent indifférentes à leur implication. Les fonctionnaires qui ne mettent pas en œuvre de mesures préventives seront également tenus responsables.
Les experts estiment que la simple suppression des réductions de peine ne suffira pas à empêcher les enfants de tomber dans la délinquance. Ils préconisent donc l'introduction de dispositions spéciales pour empêcher les gangs d'utiliser des enfants comme tueurs à gages. L'une des revendications fréquemment exprimées au sein des milieux judiciaires et sécuritaires est que les groupes criminels organisés soient empêchés d'exploiter de jeunes enfants pour leur profit, par des sanctions sévères.
Il faut l'intégrer dans la société
Parmi les suggestions émises figurent l'élargissement des programmes de réadaptation et la réinsertion sociale des enfants des zones à risque par le biais d'activités éducatives, culturelles et sportives. Des demandes d'inclusion de telles réglementations dans le projet de loi en cours d'élaboration seraient formulées.
Source : Haber Turk
Tele1