Les États-Unis envoient un signal d'investissement nucléaire à la Turquie ! Le financement est prêt, les projets sont sous les projecteurs.

Justin Friedman, conseiller principal pour l'énergie nucléaire au Département d'État américain, a déclaré que les principales institutions financières américaines sont prêtes à fournir un soutien financier aux projets d'énergie nucléaire à développer en Turquie, en particulier les petits réacteurs modulaires, et que les bons projets sont attendus pour l'investissement.

Friedman a fait des déclarations dans le cadre du 11e Sommet des centrales nucléaires - NPPES 2025, organisé en coopération avec la Chambre d'industrie d'Ankara et l'Association de l'industrie nucléaire avec le soutien du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles, dont l'Agence Anadolu est le partenaire mondial de communication.

Friedman, qui a souligné que les États-Unis visent un partenariat à long terme avec la Turquie, a déclaré : « Ayant travaillé comme conseiller politique à notre ambassade en Turquie il y a dix ans, je sais que c'est notre objectif à long terme. Le nucléaire en fait partie, et nous espérons élargir et développer ce partenariat en travaillant ensemble sur l'énergie nucléaire. »

Friedman a déclaré que la Turquie a le potentiel de devenir un leader dans le domaine de l'énergie nucléaire, compte tenu de son objectif « clair et déterminé » de 20 gigawatts d'énergie nucléaire installée et de l'intérêt manifesté par les entreprises dans ce domaine, et a noté ce qui suit :

Lors de mes visites ici, j'ai rencontré environ cinq grandes entreprises industrielles turques. Toutes souhaitent utiliser l'énergie nucléaire non seulement dans leur chaîne d'approvisionnement, mais aussi pour leurs propres besoins énergétiques. Elles ont donc également cette volonté. De plus, la feuille de route est claire. Dans ce sens, nous collaborons avec le gouvernement turc, partageant informations et bonnes pratiques afin de contribuer à l'élaboration de réglementations qui permettront à la Turquie de prendre le leadership dans ce domaine. Autrement dit, lorsque les objectifs sont combinés à une feuille de route claire, la Turquie peut devenir un leader.

Affirmant qu'une coopération naturelle et organique est envisagée entre les États-Unis et la Turquie dans le domaine de la technologie des petits réacteurs modulaires, Friedman a déclaré : « Les entreprises turques fournissent des pièces, des matériaux et des services pour des projets nucléaires à l'étranger. Il est naturel que les entreprises américaines souhaitent bénéficier de cette expertise. Elles souhaitent établir des partenariats car elles estiment qu'il est dans leur intérêt d'accéder à des produits et services de la plus haute qualité aux prix les plus abordables. »

Soulignant l'amitié profonde et le bon partenariat entre les États-Unis et la Turquie, Friedman a déclaré : « Nous souhaitons que ce partenariat se développe également dans le domaine nucléaire. Nous constatons des signes indiquant que les deux parties souhaitent aller dans cette direction. »

Évaluant la possibilité d'un accord entre les deux pays dans le domaine de l'énergie nucléaire dans un avenir proche, Friedman a déclaré : « J'espère qu'il y aura un accord bientôt. J'aimerais faire partie de l'équipe qui développera cet accord. »

APRÈS LA POLOGNE ET LA ROUMANIE, LA TURQUIE POURRAIT ÊTRE LA PROCHAINE

Friedman a déclaré que les institutions financières américaines EXIM Bank et la Société américaine de financement du développement international (DFC) se sont engagées à faire partie du mouvement nucléaire mondial et ont émis des lettres d'intention totalisant plus de 17 milliards de dollars pour des projets nucléaires en Roumanie et en Pologne.

Friedman, qui a déclaré que ces organisations s'intéressent également à la Turquie, a déclaré : « Je sais qu'elles recherchent également des opportunités en Turquie. Elles ont des programmes qui soutiendront le progrès, notamment dans le domaine des petits réacteurs modulaires. Nous attendons les projets pour leur trouver un financement. Autrement dit, elles sont prêtes, elles attendent simplement que de bons projets arrivent. »

Friedman, soulignant que le monde traverse une période de transposition d'idées à la mise en œuvre concrète dans le secteur de l'énergie nucléaire, a déclaré : « Les États-Unis intensifient leurs efforts dans le domaine de l'énergie nucléaire sous l'administration du président Donald Trump. Nous visons à augmenter notre capacité nucléaire de 100 à 400 gigawatts d'ici 2050. C'est un objectif très ambitieux, et c'est pourquoi les États-Unis sont un leader mondial dans ce domaine. »

Friedman, qui s'est dit satisfait de l'annonce de la Banque mondiale de lever l'interdiction de financer des projets d'énergie nucléaire, a déclaré : « Il s'agit d'une étape importante que les États-Unis attendaient depuis longtemps. Le fait que la Banque mondiale aille dans cette direction est un signal très fort. C'est important non seulement pour le financement que la banque peut fournir, mais aussi pour le message qu'elle envoie aux marchés financiers privés : "le nucléaire est un bon investissement, un investissement sûr". »