Son métier, vieux de 45 ans, est en danger de disparition : « Ma santé n'est pas assez bonne, je ne trouve pas d'apprenti »
Expliquant qu'il y avait autrefois plus de 20 ferblantiers et chaudronniers dans la rue, Topatan a déclaré que ces magasins ont été démolis au fil du temps et que les commerçants se sont tournés vers d'autres secteurs.
Topatan a déclaré : « Des boutiques ont été démolies en raison des travaux d'élargissement de la rue. Ceux qui ne voulaient pas poursuivre leur activité ailleurs ont abandonné la profession. Certains ont déménagé dans une autre ville, mais je suis resté ici. Maintenant, je suis le seul ferblantier de cette rue. »
Affirmant que ses espoirs pour l'avenir de la profession s'étaient amenuisés, Topatan s'est plaint de ne pas pouvoir former d'apprentis et a déclaré : « Même les formations que j'ai ouvertes en coopération avec le Centre d'éducation publique n'ont suscité aucun intérêt. S'il y a de la chaudronnerie, il y aura de la ferblanterie. Cette culture perdure dans les provinces de l'Est et du Sud-Est, mais à Giresun, il n'y a plus ni cuivre ni ferblanterie. Avec l'avènement de l'aluminium, puis des marmites en acier, cette profession est tombée en désuétude. Malgré un retour au cuivre, la ferblanterie est révolue. »
Se plaignant du manque d'intérêt des jeunes pour la profession, ainsi que de son âge avancé et de ses problèmes de santé, Osman Topatan a déclaré qu'il était impuissant en tant que dernier représentant de la profession, déclarant : « Je ne peux pas continuer à cause de ma maladie et de mon âge avancé. J'ai fait de mon mieux pour former des apprentis, mais plus personne ne s'intéresse à cette profession. »
ntv
