Une enquête a été ouverte sur l'article de TELE1 sur la bande inférieure

La rédaction de TELE1 a publié un communiqué à ce sujet. Ce communiqué précisait que, bien que l'émission incluait une analyse de la rencontre entre Trump et Erdogan, les sous-titres incluaient une comparaison entre Erdoğan et Netanyahou. La direction de la chaîne a déclaré que cette affirmation était inexacte et que l'erreur avait été commise par l'équipe de la direction.
La direction de TELE1 a présenté ses excuses et annoncé qu'elle mènerait une enquête administrative et prendrait les décisions nécessaires. La chaîne a précisé que, bien que cette déclaration ne soit pas définitive, elle pouvait être mal interprétée.
Yılmaz Tunç a déclaré dans son message sur les réseaux sociaux : « Notre président est un leader qui se tient toujours contre l'oppresseur et du côté des opprimés et des victimes ; et qui est le pionnier de l'appel à la justice. »
Le ministre de la Justice a qualifié ces situations de « manipulations de perception odieuses ». Tunç a déclaré : « Ces manipulations de perception odieuses, incompatibles avec la conscience, la justice et la dignité humaine, n’éclipseront jamais le combat honorable que mène notre président, non seulement pour notre nation, mais pour l’humanité tout entière. »
La suspension de diffusion de cinq jours imposée à TELE1 par le Conseil supérieur de la radio et de la télévision (RTÜK) pour violation présumée de la clause stipulant que « l'opinion publique ne peut être incitée à la haine et à l'hostilité lors des émissions » est entrée en vigueur le 1er septembre. Dans le cadre de cette suspension, l'écran de TELE1 a été occulté pendant cinq jours, dans la nuit du 31 août au 1er septembre.
Une enquête a été ouverte contre le rédacteur en chef de TELE1, Merdan Yanardağ, accusé d'« apologie du crime et des criminels » et de « propagande pour une organisation terroriste » en raison de ses commentaires lors d'une émission en direct sur le chef du PKK, Abdullah Öcalan. Il a été arrêté le 27 juin.
Dans son discours sur TELE1, Yanardağ a déclaré : « L'isolement imposé à Abdullah Öcalan est sans fondement juridique. Il doit être levé. Il ne peut même pas rencontrer sa famille ni son avocat. Un tel système d'exécution est-il possible ? Abdullah Öcalan est une personne extrêmement intelligente, qui lit beaucoup et qui interprète, perçoit et analyse la politique avec justesse. »
Yanardağ a été condamné à 2 ans et 6 mois de prison et libéré le 4 octobre 2023.
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