Il est de retour : le parasite « ver à vis du Nouveau Monde », qui dévore la chair humaine, est devenu un véritable cauchemar ! Il s'est installé dans les fosses nasales et a dévoré les tissus vivants. On l'a également observé chez un bébé de 19 jours !

La « lucilie bouchère du Nouveau Monde », que l'on croyait éradiquée depuis des années, a refait surface en Amérique du Sud . Ce parasite, qui se propage rapidement au Honduras, au Mexique et dans les pays voisins, ronge les tissus humains et animaux. Des cas dignes de films de science-fiction sèment la terreur, notamment dans un hôpital de San Pedro Sula, au Honduras.
Reina Avila, 57 ans, a été hospitalisée suite à la présence de larves de parasites dans son nez. Les médecins ont examiné les larves à l'aide de téléphones portables et ont constaté qu'elles rongeaient les tissus vivants de la cavité nasale d'Avila et s'y enfonçaient plus profondément. Les larves du parasite se déplacent dans la cavité nasale sous forme de chenilles et représentent un risque mortel en rongeant les tissus. Les experts estiment que la possibilité que les asticots atteignent le cerveau représente une menace sérieuse pour la vie de la patiente.
Des centaines de cas ont été signalés au Honduras ces derniers mois, le plus jeune patient étant un bébé de seulement 19 jours. Le parasite cible généralement les personnes présentant des plaies ouvertes ou un système immunitaire affaibli. Les médecins soulignent qu'un diagnostic précoce augmente les chances de survie, mais qu'en l'absence de traitement, il peut être mortel.
Selon les experts, le retour du parasite est directement lié à l'élevage illégal. Le transport illégal de bétail, utilisé par les cartels de la drogue pour blanchir de l'argent, joue un rôle clé dans la propagation de ces parasites. Les larves transportées par la peau des bovins non protégés traversent les frontières du Honduras au Mexique et même plus au nord. Les autorités affirment que si la situation n'est pas maîtrisée, l'épidémie pourrait s'étendre à des régions plus vastes.
La lutte contre le parasite nécessite des mesures de biosécurité strictes et une coopération internationale. Cependant, le caractère non réglementé de l'élevage illégal complique ces efforts. Les médecins affirment que chez les individus infectés, les larves doivent être retirées chirurgicalement, mais avec prudence. La situation a semé la panique au sein de la population et a également alarmé les systèmes de santé locaux. Les experts recommandent de maintenir les plaies ouvertes propres et de respecter les règles d'hygiène lors du contact avec les animaux.
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