Les concessionnaires de Tekel protestent contre la « chambre professionnelle » : un changement urgent est nécessaire

Erol Dündar, président de l'Association d'entraide des concessionnaires de Tekel (TBYD), a publié une déclaration écrite indiquant qu'il y avait des problèmes avec la structure de la Chambre des commerçants et artisans.
Dans sa déclaration, Dündar a appelé au changement, affirmant : « Les petits artisans sont le moteur de l'économie turque, et leur force est synonyme de prospérité accrue. Il est essentiel que les Chambres de métiers et d'artisans se renouvellent ou libèrent les artisans de ce fardeau inutile. »
La déclaration de Dündar est la suivante :
Les Chambres des artisans, créées pour être la voix des petits commerçants et artisans de Turquie et trouver des solutions à leurs problèmes, ont malheureusement atteint un point où elles ne sont plus en mesure de remplir correctement cette mission. Au lieu de défendre et de soutenir les droits des commerçants, ces organisations sont souvent devenues un fardeau inutile, et il est urgent de les changer. Sinon, leur existence continuera de représenter un coût inutile et un obstacle bureaucratique plutôt qu'un avantage pour les commerçants.
Situation actuelle : perte de représentativité et inefficacité
À l'origine, les chambres de commerce avaient pour objectif de protéger les intérêts communs des petites entreprises, d'apporter des solutions aux problèmes sectoriels et de représenter efficacement les artisans auprès de l'État. Cependant, la plupart d'entre elles sont devenues des structures bureaucratiques, éloignées des véritables préoccupations des artisans. Les cotisations, les sanctions contre les non-paiements et l'insuffisance des services fournis en échange des cotisations ont fortement érodé la confiance des artisans envers les chambres et leur sentiment d'appartenance.
Confrontés à des difficultés économiques, les artisans ont souvent le sentiment que le soutien apporté par les chambres de commerce est insuffisant et constitue même parfois une charge supplémentaire. La pandémie a encore accentué cette situation. Alors que de nombreux artisans attendaient une aide ou des conseils concrets de la part des chambres, ils n'ont souvent rien trouvé. Cette situation conforte les critiques selon lesquelles les chambres ont perdu leur pouvoir de représentation et se sont éloignées des véritables problèmes des artisans.
Besoin de changement : transformation structurelle ou fermeture
Maintenir la Chambre des Métiers et des Artisans dans sa structure actuelle continuera de peser sur les artisans au lieu de les servir. Il existe deux principaux moyens d'éviter cela :
* Changements structurels et administratifs : Les chambres doivent se recentrer sur les besoins réels des artisans et adopter une gestion plus transparente et responsable. Elles doivent mettre en place une structure capable d'apporter des solutions rapides et efficaces aux problèmes des artisans, de suivre le rythme de la numérisation, d'accroître les services de formation et de conseil, et de renforcer leurs actions de lobbying. Il est essentiel que les conseils d'administration des chambres soient composés de personnes issues des artisans, comprenant leurs problèmes et orientées vers la recherche de solutions, et que les cotisations des membres se traduisent par des services concrets qui seront reversés aux artisans.
* Fermeture et solutions alternatives : Si les chambres ne parviennent pas à mettre en œuvre les changements structurels décrits ci-dessus et à offrir de réels avantages aux artisans, leur maintien est inutile. Dans ce cas, il pourrait être envisagé de supprimer les cotisations inutiles qui pèsent sur les artisans, de fermer les chambres et de soutenir des organisations de la société civile plus modernes et plus efficaces (comme l'Association d'entraide des négociants en monopole) ou des plateformes numériques pour répondre à leurs problèmes. Les artisans ont besoin de nouveaux mécanismes pour protéger leurs intérêts, garantir un accès facile à l'information et favoriser la solidarité.
Les petites entreprises sont le moteur de l'économie turque et leur force est synonyme de prospérité accrue. Il est essentiel que les Chambres de métiers et d'artisans se renouvellent ou se libèrent de ce fardeau inutile qui pèse sur les artisans. Sinon, elles continueront d'être les « problèmes des artisans » plutôt que leur « voix ».
Chambres de métiers et d'artisans : le changement est indispensable, sinon elles continueront d'être un fardeau.
Les Chambres de Métiers et d'Artisans, qui ont été créées pour être la voix des petits commerçants et artisans en Turquie et pour trouver des solutions à leurs problèmes, ne remplissent malheureusement pas correctement cette mission aujourd'hui… pic.twitter.com/ehxuRw2sih
– EROL DÜNDAR () (PRÉSIDENT DE TBYD) (@DundarErol_) 18 juillet 2025
Source : Centre de presse
Tele1