La répression des fausses blessures fait partie des changements de règles

Les officiels vont sévir contre les joueurs de football universitaire qui feignent des blessures, le nombre de temps morts en prolongation sera réduit et les arbitres utiliseront un langage différent lors de l'annonce des résultats des révisions vidéo.

Ce sont quelques-uns des changements pour la saison 2025, a annoncé mercredi la National Football Foundation dans son résumé annuel des changements de règles.

La lutte contre la pratique des joueurs simulant des blessures pour arrêter le chronomètre du jeu était une priorité hors saison pour le Comité des règles de football de la NCAA.

À compter de cette saison, si un joueur sur le terrain se présente blessé après que le ballon a été placé pour le jeu suivant, son équipe se verra infliger un temps mort. Si l'équipe n'a plus de temps mort, une pénalité de 5 yards pour retard de jeu sera infligée.

Le joueur doit également rester hors du jeu pendant au moins un down, même si un temps mort est accordé à cette équipe, et ne peut pas revenir avant d'avoir reçu l'approbation d'un professionnel de la santé.

Ces dernières années, simuler des blessures, parfois sur ordre de l'entraîneur, a préoccupé le comité des règles. C'est une tactique utilisée par les défenses pour ralentir le rythme des attaques ou pour éviter une pénalité pour retard de jeu ou un temps mort supplémentaire.

En prolongation, chaque équipe aura toujours droit à un temps mort lors des première et deuxième prolongations. Après les deux premières prolongations, chaque équipe n'aura droit qu'à un seul temps mort pour le reste du match. Auparavant, une équipe avait droit à un temps mort par prolongation, quel que soit le nombre de temps morts nécessaires pour déterminer le vainqueur.

Après la révision vidéo, si la décision prise sur le terrain n'est pas annulée, les arbitres annonceront que la décision est maintenue. Auparavant, l'arbitre disait que la décision était « confirmée » si la vidéo montrait qu'elle était correcte ou « maintenue » s'il n'y avait aucune preuve claire et évidente justifiant l'annulation de la décision. Si la décision est modifiée après la révision, l'arbitre en expliquera la raison.

Quelques autres changements :

• Lors des retours de coup de pied, si un joueur de l'équipe qui reçoit tend les bras pour faire un signe « T » pendant le coup de pied, l'équipe abandonne son droit de faire un retour et le jeu sera sifflé mort.

• Tout joueur défensif à moins d'un yard de la ligne de mêlée (immobile ou non) ne peut effectuer de gestes brusques ou exagérés simulant une action au snap, dans le but évident d'inciter l'attaque à commettre une pénalité. L'attaque sera soumise aux mêmes règles que tout mouvement avant le snap simulant une action au snap, ce qui constitue une faute pour l'attaque pour faux départ.

• La défense ne peut avoir plus de 11 joueurs sur le terrain au moment de la mise en jeu. L'infraction est considérée comme une faute de balle vivante et entraîne une pénalité de 5 yards. Si cela se produit après le temps mort de deux minutes de l'une ou l'autre mi-temps, l'attaque aura la possibilité de réinitialiser le chronomètre de jeu au temps affiché au moment de la mise en jeu. Le chronomètre redémarrera alors au moment de la mise en jeu suivante.

• Les communications entre l'entraîneur et le joueur via le casque seront autorisées dans la subdivision du championnat de football.

• Un joueur qui tente de récupérer un ballon perdu est ajouté à la liste des joueurs sans défense.

• Toute forme de violence armée est interdite et simuler un tir constitue automatiquement une faute antisportive. Cette année, si un joueur simule le fait de brandir une arme, cela est considéré comme un acte antisportif.