Le prince Harald décède d'un arrêt cardiaque soudain à 63 ans ; il était en voyage de travail en Namibie

Le prince Harald von Hohenzollern est décédé d'un arrêt cardiaque soudain à Windhoek, en Namibie, où l'aristocrate allemand de 63 ans était en voyage de travail dans l'industrie du diamant, a annoncé sa famille lundi. La princesse Josefa von Hohenzollern, enceinte de huit mois et candidate à sa réélection à la mairie de Leonberg, dans le Land allemand de Bade-Wurtemberg, a annoncé la nouvelle sur sa page Facebook. « Mon époux bien-aimé Harald V. Hohenzollern est décédé subitement d'une mort cardiaque subite. Cette perte me touche profondément », a-t-elle écrit, ajoutant qu'elle suspendrait sa campagne et se retirerait des réseaux sociaux « pour faire son deuil, dire au revoir et être présente pour notre enfant à naître ». Le couple s'est marié en septembre 2024 à Kollnburg, la ville natale de Josefa, après s'être rencontré lors d'une foire commerciale en 2022. Leur premier enfant est attendu dans les prochains jours. Le prince Harald était membre de l'ancienne maison royale de Hohenzollern, une dynastie dont la lignée remonte à 1061 et qui a des liens historiques avec le Brandebourg, la Prusse, la Roumanie et l'Empire allemand. Connue localement comme la « maire chantante » pour ses apparitions musicales lors d'événements culturels, Josefa a lancé sa carrière politique en novembre 2020, en se présentant au poste de maire financier de Leonberg. Après avoir manqué de peu un second tour d'une voix, elle a été élue en mai 2021 après le retrait du candidat vainqueur, obtenant 17 des 33 voix du conseil pour un mandat de huit ans. Son mandat n'a pas été sans heurts : le maire de Leonberg, Martin Cohn, l'a mise en congé en juin 2023 après des mois de conflit politique. Dans sa déclaration, la princesse Josefa a remercié ses sympathisants pour leurs condoléances et a promis de lui donner de ses nouvelles « après cette période de repos ». Elle a partagé une série de photos avec le prince Harald, soulignant ce qu'elle a appelé « la profondeur de nos souvenirs communs ».