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Les héritiers d'Amag, Martin et Marianne Haefner, souhaitent contribuer à la renommée internationale du Kunsthaus Zürich

Les héritiers d'Amag, Martin et Marianne Haefner, souhaitent contribuer à la renommée internationale du Kunsthaus Zürich
Vue de l'exposition actuelle au Kunsthaus avec des œuvres de l'artiste de performance suisse Roman Signer.

Les expositions à succès deviennent de plus en plus chères. Les coûts d’assurance pour les œuvres d’art de renom ont augmenté de façon astronomique. Cependant, les expositions à vocation internationale sont cruciales pour les musées car elles génèrent des flux de visiteurs. Si le Kunsthaus Zürich veut continuer à jouer un rôle d’institution importante dans le paysage muséal international, il a besoin de telles expositions.

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Philipp Hildebrand en est fermement convaincu. Le président de la Société d'art de Zurich parle d'un concept unique pour le Kunsthaus afin de rendre de telles expositions possibles à l'avenir : La nouvelle fondation du couple suisse Marianne et Martin Haefner précisément à cet effet représente un soutien financier substantiel qui est prévu pour une période de cinquante ans, explique Hildebrand lors d'un entretien téléphonique.

Les actifs de la fondation sont structurés de manière à pouvoir croître, à la fois grâce aux rendements des investissements et aux contributions d'autres donateurs, explique Hildebrand : « Cette dotation est un modèle exemplaire de soutien culturel privé durable et à long terme. » Le Louvre possède quelque chose de comparable, mais le principe de la dotation est encore peu connu en Suisse.

Nouveaux espaces ouverts

L’engagement initial de 30 millions de francs suisses en tant que fonds de capital permanent constitue une base solide. Les revenus des investissements serviront de ressources financières pour le financement des expositions. De plus, la fondation est organisée indépendamment du Kunsthaus et décide librement quels projets d'exposition elle souhaite soutenir.

Selon Marianne Haefner, membre désignée du conseil d’administration de la fondation, l’objectif de cette construction financière est de « produire un impact durable – sur des années et des décennies ». La directrice Ann Demeester partage cet avis : ce généreux don constitue « un investissement important dans le rayonnement international de la culture d’exposition du Kunsthaus Zürich. Pouvoir désormais puiser dans ce fonds chaque année ouvre de nouvelles perspectives. »

La famille Haefner est associée au Kunsthaus depuis longtemps. Le père de Martin Haefner, Walter Haefner, était le fondateur de la société d'importation de voitures Amag. En 1973, il finance la salle Chagall du Kunsthaus et fait don en 1995 d'une partie de son importante collection d'art, comprenant des œuvres de Monet, Van Gogh, Gauguin, Degas, Seurat et Magritte.

Toujours dans le rouge

La nouvelle fondation pour les grandes expositions du Kunsthaus de Zurich, comme on l'appelle précisément, ne poursuit que l'objectif déclaré. Le capital est donc immobilisé et ne pourra pas couvrir les dettes de 6 millions de francs du Kunsthaus, déficitaire. Bien que le Kunsthaus ait enregistré un demi-million d'entrées l'année dernière, ses dettes ont encore augmenté de 1,5 million de francs.

Le Kunsthaus est financé à moitié par des fonds privés. C'est rare pour un musée public et tout à fait unique en Suisse et en Europe. Cette parité est très importante pour Philipp Hildebrand. Si une augmentation des subventions publiques est envisagée, une contribution correspondante doit également être apportée par le secteur privé, estime-t-il.

Ce faisant, il souligne également que des fonds supplémentaires provenant de sources privées et publiques sont nécessaires pour couvrir les coûts de fonctionnement du Kunsthaus Zürich, qui a plus que doublé sa taille. Ces chiffres étaient bien plus élevés que prévu initialement. Par conséquent, la demande d'augmentation des subventions auprès de la ville est maintenue. Et c’est pourquoi nous sommes toujours à la recherche de soutiens privés.

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