Bar-le-Duc. Musique : le festival Bar’EnVoix se prépare à des lendemains qui chantent

Le collège Gilles-de-Trèves connaît un regain d’activité depuis quelques jours. Ça n’a plus rien de surprenant à cette période de l’année depuis 2023 et le lancement de Bar’EnVoix.

Le festival international de chant a cappella revient pour une 3 e édition , de ce vendredi 6 juin au dimanche 8, les bénévoles de l’association organisatrice EnVoix sont à pied d’œuvre depuis la semaine dernière pour tout préparer avant que les artistes occupent la scène. Celle-ci a été installée dans la cour d’honneur, les sièges du public doivent encore l’être.

« Ici, ce sera le coin catering des artistes » : directeur artistique de ce festival, dont il est à l’origine, Emmanuel Cappelaere fait faire le tour du propriétaire au visiteur dans les différentes salles occupées pour l’occasion. Passage par les loges en cours d’aménagement où des fauteuils, banquettes, tables, tapis… ont déjà été disposés. « Bon, il n’y a encore rien de décoré », mais ça va venir. « Déjà, tout a été nettoyé parce que ce n’était pas comme ça », glisse-t-il.

Dans la partie technique, les divers équipements témoignent que Fred Millot, l’expert de l’éclairage , et Nicolas Gardel, l’ingénieur son, se trouvent déjà aux manettes pour magnifier le spectacle le jour J : ils ont commencé chacun à programmer leur console, c’est un boulot pointu à ce niveau de professionnalisme.

« Une nouveauté », met en exergue Emmanuel Cappelaere, « que l’on ne voit pas et c’est très bien, des Leds ont été positionnés tout autour, ç’a été un travail de fou. L’an dernier, on n’avait éclairé que la main courante, là c’est jusqu’en haut. Le but, c’est de mettre davantage en valeur le patrimoine. » Les projecteurs ont aussi été campés pour illuminer les concerts.

Dans le jardin du collège, d’autres volontaires s’affairent. Ce sera de nouveau un endroit important du festival avec l’organisation d’une guinguette, animée par un DJ avec deux sets à chaque fois, pour permettre aux spectateurs de poursuivre la soirée après le show, de se retrouver, d’échanger, mais également de rencontrer les artistes dans une ambiance sympa. Les barnums ont été dressés pour accueillir tout le monde, l’herbe a été coupée. « On consommera local grâce aux commerçants barisiens, c’était notre volonté », rappelle Emmanuel Cappelaere. « C’est la fonction même d’un tel événement, on ne vient pas que pour un concert et écouter un groupe, mais d’abord pour faire la fête. »

Si on se doute qu’il reste encore beaucoup à faire, penser au moindre détail… on sent une grande sérénité du côté des organisateurs. Parce que l’événement se présente très bien. La billetterie, elle, n’a jamais aussi bien fonctionné. « Il y a un mois, on était déjà au niveau de 2024. » Le concert de Just Vox vendredi soir affiche complet, « on doit refuser des gens » : la prestation télévisuelle du combo belge à l’émission « La France a un incroyable talent » lui a apporté une notoriété qui se mesure là. C’est quasi-complet pour applaudir Club for Five samedi soir, les derniers sièges disponibles devraient trouver preneur pour applaudir ces Finlandais plusieurs fois disque d’or.

Pour les samedi et dimanche après-midi, il reste de la place, avec un niveau de remplissage convenable. Emmanuel Cappelaere : « On a fait le choix de rester accessible au public avec des entrées à 20 €. C’est possible grâce à nos partenaires, nos mécènes. » Bar’EnVoix n’a pas seulement trouvé son public.