Festival d’Avignon: un «In» entre nullité et entre-soi

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CRITIQUE - Le Festival In n’était pas, cette année, un grand cru. Il laissera sans doute un goût âpre au spectateur qui en a vu d’autres. Bilan d’un ratage.
La critique a été bien indulgente en ce qui concerne la soirée d’ouverture de cette 79e édition du festival. Était-ce la chaleur ou, pire, de la cécité intellectuelle ? Il s’agissait du spectacle minable Nôt, chorégraphié par Marlene Monteiro Freitas. Nous n’avons rien contre cette artiste cap-verdienne multirécompensée mais là, elle s’est surpassée dans le ridicule. Passé les dix premières minutes, nous nous sommes demandé ce que nous faisions là. Un type masqué atteint d’une courante (ou était-ce une constipation ?, on y perd son latin) se tortillait un pot de chambre en émail à la main. Des borborygmes emplissaient la Cour d’honneur. Le type masqué arpentait les gradins tout en faisant semblant de chier. C’était sans doute de l’art. C’était sûrement de la merde. Puis entra en scène une femme cul-de-jatte. Là encore, nous n’avons rien contre les culs-de-jatte. Nous sommes tous des admirateurs de Freaks.
Il paraît que le thème de cette mascarade tournait autour des Mille et Une…
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