A Sainte-Maxime, le jeune tennisman Charles Rossillol reçoit le trophée du sport varois

Par P. O. / [email protected]
Champion de France de tennis l’année dernière, dans la catégorie 13/14 ans, Charles Rossillol s’est vu remettre mercredi le "Trophée du sport varois". La cérémonie s’est déroulée au club de Sainte-Maxime, cette récompense est décernée par la commission de valorisation du Comité départemental olympique et sportif (CDOS) du Var.
Plusieurs membres du CDOS avaient fait le déplacement tout spécialement pour la remise du trophée, qui a eu lieu en présence du président du comité du Var de tennis, Alain Villaume. A ses côtés, le maire Vincent Morisse, accompagné de l’élu aux sports, Jérémie Legoupil et de la conseillère départementale, Véronique Lenoir.
Charles s’est dit très honoré par cette distinction. "Cela fait toujours plaisir et je remercie le CDOS." Le jeune tennisman (15 ans) a vécu malheureusement une saison compliquée. "J’ai été blessé pendant six mois, de octobre à avril, en raison d’une fracture de fatigue au poignet et d’une lésion aux abdominaux. Cette période d’indisponibilité n’a pas été facile à vivre. Tout va bien aujourd’hui et je vais disputer lundi mon premier tournoi à Saint-Raphaël."
Supervisé par le centre nationalIl a malheureusement très peu de chance de participer au championnat de France des 15/16 ans programmé le mois prochain. "Je suis descendu au classement (3/6 au lieu de 2/6). On a fait une demande d’une wild card (invitation) mais je n’y crois pas trop", rajoute Charles, qui a passé une semaine à Roland-Garros dans le cadre d’un stage au Centre national d’entraînement (CNE), supervisé par l’ancien joueur Croate, Ivan Ljubicic, aujourd’hui directeur du haut-niveau à la Fédération française de tennis. "Mon objectif est d’intégrer le CNE en septembre 2026, je vais tout faire pour y parvenir."
En attendant, Charles Rossillol s’entraîne chaque jour à Sainte-Maxime avec Philippe Pech, son nouvel entraîneur, et prépare une saison qui sera bien plus palpitante que celle qu’il vient de vivre!
Var-Matin