Dans le peloton professionnel, une météorite nommée Paul Seixas

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Prodige de 18 ans, le jeune Français marque les esprits sur le World Tour en 2025. Il est encore plus précoce que le phénomène slovène Tadej Pogacar.

Paul Seixas représente l'avenir du cyclisme français et mondial.
Vent de fraîcheur en pleine canicule sur le peloton du World Tour, plus haut niveau du cyclisme international. Du haut de ses 18 ans, Paul Seixas a bousculé la hiérarchie professionnelle au cours des derniers mois.
Son arrivée, digne d'une météorite dans le milieu, s'est effectuée en février dernier sur le Grand Prix La Marseillaise. Rapidement, le Lyonnais au gabarit longiligne (185 cm, 61 kg) a pris ses marques. Avant d'exploser ces derniers jours, avec une huitième place finale sur le Critérium du Dauphiné, et aux Championnats de France, en montant jeudi sur le podium du contre-la-montre (troisième).
Celle-ci est alors directement entrée dans la catégorie des exploits, puisque Paul Seixas est devenu le plus jeune coureur de l'histoire à intégrer le top 10 d'une grande course par étapes, effaçant des tabelles son compatriote Gilbert Bellone et son neuvième rang sur le Tour de Romandie en 1962, à 19 ans.
Dans l'Hexagone, celui qui a remporté le Tour du Pays de Vaud voilà une année est déjà comparé aux plus grands de son sport. Public et observateurs imaginent le coureur de l'équipe Decathlon AG2R La Mondiale succéder au palmarès à Bernard Hinault, dernier Tricolore à avoir remporté le Tour de France, en 1985. Ce ne sera toutefois pas pour juillet prochain.
«Un Grand Tour cette année, c'est hors de question, a déclaré à Eurosport le champion du monde en titre juniors du contre-la-montre. Ce n'est même pas sur la table parce que je suis tout simplement trop jeune pour ça. C'est ma première année professionnelle et je me développe encore. J'ai encore le temps pour aller faire un Grand Tour plus tard.»
Heureusement que Paul Seixas peut s'appuyer sur une telle sagesse, tant son ascension depuis début 2025 est vertigineuse. La preuve: même le phénomène Tadej Pogacar n'a pas affiché une telle précocité en son temps. À 18 ans, le Slovène découvrait le circuit continental (troisième divison) et devait se contenter de courses de seconde zone...
20 Minutes