Valériane Ayayi après France-Belgique : « On s'attendait à une confrontation un peu plus équilibrée »

Valériane Ayayi, capitaine de l'équipe de France, victorieuse 91-42 face à la Belgique en match de préparation pour l'Eurobasket 2025 : « Ce n'est pas facile d'analyser (ce match). On a fait une très bonne partie, on voit qu'on domine sur l'intensité, les rebonds... Ce qui me plaît c'est qu'on a fait 29 passes décisives. On a fait ce qu'il fallait pour se rendre le match facile. En face elles ont beaucoup loupé et on a mis dedans. Il faut prendre ce qu'il y a à prendre. Mais on ne doit pas se reposer sur notre adresse, notre jeu n'est pas basé sur ça. On s'attendait à une confrontation un peu plus équilibrée mais on sait ce qu'on est capables de produire, on s'est rendu le match ainsi, on les a poussées à louper les paniers. Pendant la préparation, on doit se concentrer sur nous-mêmes, avoir un niveau constant. On a bien avancé par rapport à notre match contre la Turquie (81-61), on a bien travaillé avec semaine avec des oppositions (contre des garçons) qui nous ont permis de voir autre chose. J'espère que demain ce sera un match avec plus de résistance pour pouvoir se tester dans la galère, voir les réponses qu'on pourra donner. »

« Il n'y a pas eu de relâchement, c'est le point positif que je retire »

Jean-Aimé Toupane, sélectionneur de l'équipe de France : « Il y a beaucoup de points positifs, au-delà du résultat, si l'implication de toutes les joueuses. Nous avons réalisé un match. Nous avons réussi à ne plus nous soucier du résultat. Il n'y a pas eu de relâchement, c'est le point positif que je retire. Je ne m'attendais pas à un tel écart, mais ce sont les filles qui l'ont fabriqué cet écart. Elles ont cet état d'esprit, que d'être rigoureuses et disciplinées. Je n'ai pas forcément besoin de créer de la difficulté en match pour les joueuses, elles se créent les difficultés à l'entraînement. Si demain on a un adversaire plus fort, oui on prend, mais ce n'est pas quelque chose qu'on recherche. On veut renforcer notre confiance. (Sur Marine Fauthoux). Je suis allé prendre des nouvelles, je n'en sais rien. On va attendre des examens. Les filles savent que le deuxième match ne ressemblera pas au premier. Il ne faudra pas sous-estimer le coeur des championnes d'Europe. On va essayer de continuer à progresser. »

Iliana Rupert, intérieure de l'équipe de France : « On peut être que satisfaites de ce qu'on a proposé, nous avons été présentes du début à la fin, avec des passages, si on veut être exigeantes, où on a laissé des paniers un peu trop faciles. On a été agressives en défense, on leur a mis la pression, elles ont loupé des tirs parce que les filles étaient là pour défendre. La préparation ça reste la préparation, on ne va pas se focaliser sur le gros écart. »