Hélène Martini, la boss oubliée du Pigalle interlope

Chaque semaine dans «les 400 culs», Agnès Giard, anthropologue rattachée à l’université de Paris-Nanterre, spécialiste du Japon, passe les discours et les pratiques sexuelles contemporaines au crible d’une analyse sceptique et distanciée, nourrie par les dernières recherches en sciences humaines et sociales.
Sauvée de la destruction, une chambre culte – capitonnée de rose – occupe le cœur d’une exposition de photographies signées Marc Martin. La chambre appartenait à une danseuse nue devenue «impératrice» de Pigalle. Du temps du Pigalle interlope, dans l’après Seconde Guerre mondiale, le parrain était une femme. Son nom : Hélène Martini. Protégée par la police, cette boss inflexible faisait, chaque nuit, le tour des night-clubs de la capitale où elle r
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