Le silence des anus : «Ça me permet de comprendre ce que c’est d’avoir quelqu’un d’autre en soi»

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Plus d’un homme sur deux a déjà été pénétré une fois dans sa vie. C’est ce qu’indique une enquête de l’Ifop publié cet automne, selon laquelle le plaisir prostatique commence à installer sa place dans les pratiques des Français. De la petite phalange au fist, seul ou à deux, des hommes hétérosexuels racontent à Libération leur découverte du plaisir anal. Aujourd’hui Victor, photographe de 29 ans en région parisienne, conseille avant tout de s’écouter et de communiquer.
«J‘ai toujours eu une sexualité exploratoire et libre. Ça n’a jamais été un tabou pour moi. J’ai été éduqué dans une famille où il y avait de la discussion sur ces sujets-là, sans jugement. Donc je n’ai jamais abordé la sexualité autrement que comme un jeu, où on est libre d’explorer ce qu’on veut tant que ça nous fait plaisir et que c’est bien fait. Vers 13 ans, mon père, qui est très empathique, me surprend à regarder du po
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