Près de 2.270 paquets de cigarettes de contrebande saisis en un an à Nice

Le butin, étalé sur plusieurs tables de la mairie, représente une partie des produits illicites saisis en un an.

Depuis juin 2024: près de 57 kg de tabac (2.268 paquets de cigarettes), 573 cigarettes électroniques, 50 boîtes de nicotine, 300 ml de nicotine liquide, 105 bombonnes de protoxyde d’azote, 46 sachets de miel aphrodisiaque, collagène, kératine, crèmes solaires non autorisées en France…

Autant de marchandises non conformes à la législation, vendues à moindre prix par des débitants peu scrupuleux, qui finiront au service des douanes, flanquées d’un visa pour l’incinération ou autre système de destruction.

133 interpellations pour vente illicite de tabac

Le toxique trésor exposé en mairie est le fruit d’un travail "minutieux" de la cellule d’intervention mutualisée, félicite Anthony Borré, premier adjoint au maire délégué à la Sécurité, aux côtés de Pierre Romero, président de la Fédération des buralistes des Alpes-Maritimes, et de Pierre Buisson, directeur de la cellule créée il y a plus de dix ans et composée de policiers municipaux et de personnels spécialement formés en hygiène et salubrité ainsi que sur le plan administratif.

Parmi les actions conduites par la cellule figure notamment la traque contre la vente de tabac illicite. Avec lui, toutes les substances qui ruinent la santé et font du tort aux commerçants "réglos". "La police municipale n’est pas là pour lutter contre la contrebande mais, dans la pratique, elle le fait", souligne le bras droit de Christian Estrosi. En un an: 133 interpellations pour vente illicite de tabac.

Contrôles inopinés

En général, les saisies sont opérées grâce à des riverains qui repèrent des regroupements autour de commerces. Des contrôles inopinés suivent. Vieux-Nice, Gambetta, Port… "Il y en aura beaucoup d’autres cet été", promet le bras droit de Christian Estrosi.

Plusieurs épiceries, supérettes sont dans le collimateur de la mairie, qui se dit "en pourparlers avec les propriétaires des murs pour expulser les gérants".