Au Liban, le vote de la diaspora aux législatives de 2026 suscite de fortes crispations

En amont des élections législatives de 2026, certains partis politiques souhaitent l’application d’une loi électorale controversée pour les Libanais de l’étranger. Une loi qui réduirait l’influence de la diaspora libanaise, estiment ses détracteurs.
Nouvelles tensions au sein de la classe politique libanaise. Le 30 juin, “dès l’ouverture des débats, les blocs des Forces libanaises [parti politique et ancienne milice chrétienne] et des Kataëb [parti chrétien] ainsi que plusieurs députés du groupe du Changement ont décidé de se retirer de l’hémicycle, en signe de protestation contre l’exclusion de l’ordre du jour d’une proposition de loi visant à amender le dispositif électoral”, à savoir le droit de vote de la diaspora libanaise, rapporte Ici Beyrouth.
Pédagogue, L’Orient-Le Jour revient sur les raisons de cette vague d’indignation au sein de la Chambre des députés. Adoptée en 2017 mais encore jamais appliquée, la loi sur le droit de vote des expatriés libanais prévoit “la création de six sièges parlementaires réservés spécifiquement aux électeurs de la diaspora, soit un pour chacune des principales communautés religieuses du pays (un maronite, un grec-orthodoxe, un grec-catholique, un sunnite, un chiite et un druze). Les expatriés ne voteraient donc plus pour les 128 députés sur la base de leur circonscription d’origine, mais uniquement pour ces six sièges”, explique le quotidien.
Faute d’application, c’est la loi actuellement en vigueur, selon laquelle l’électeur vote dans sa circonscription d’origine, donc, qui a été mise
Courrier International