Dissolution, piège à Macron ?

Un anniversaire ? Quel anniversaire ? Le retour du pouvoir de dissolution d’Emmanuel Macron, un an après le second tour des élections législatives du 7 juillet 2024, est réduit à un non-événement à l’Elysée. «Il y a des constitutionnalistes qui estiment qu’il est déjà réarmé !» observe-t-on dans son entourage, en référence aux débats qui agitent les juristes sur la date exacte où l’article 12 de la Constitution permet à nouveau au chef de l’Etat de foudroyer l’Assemblée. La vraie question, arguties juridiques mises à part, étant de savoir s’il compte y recourir à nouveau avant 2027. Comme en matière de dissuasion nucléaire, le président de la République s’ingénie à entretenir une forme d’ambiguïté stratégique. A chaque fois que la question lui est posée, il jure que
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