Emmanuel Macron en direct de Nice sur France 2 ce mardi soir pour parler des océans et de l’environnement

Une structure haute de plusieurs mètres a été déployée ces derniers jours sur le quai Rauba Capeu, à Nice, au pied de la colline du Château, surplombant la Méditerranée. Un studio de télévision XXL, avec la baie des Anges en toile de fond, pour une émission spéciale de France 2 sur la protection des océans, alors que se tient, depuis lundi, la 3e conférence des Nations Unies sur l’océan. Le président de la République Emmanuel Macron était l’invité, ce mardi soir, de l’émission "Urgence océan, un sommet pour tout changer", animée par Léa Salamé et Hugo Clément. Face à lui, plusieurs personnalités, le spationaute Thomas Pesquet, la triple championne olympique d’athlétisme Marie-José Pérec, le photographe, plongeur et biologiste naturaliste Laurent Ballesta et la glaciologue Heïdi Sevestre l’ont interpellé sur les problématiques de la pollution plastique, la fast fashion, la surpêche, le chalutage de fonds, la fonte des glaces.
Invité à convoquer ses souvenirs, le chef de l’Etat a décrit sa première rencontre avec la mer, enfant, "ma mer à moi [la Manche], dans le Marquenterre, en Baie de Somme. J’ai des souvenirs de marée, de pêche à la crevette".
Avec vigueur, le Président a défendu son bilan écologique, parfois agacé d’être contredit, et présenté les enjeux du sommet de Nice: les aires marines protégées, le traité BBNJ (Marine Biodiversity of Areas Beyond National Jurisdiction) sur la protection de la haute mer.
"Ce n’est pas parce qu’un copropriétaire ne veut pas payer qu’on ne peut pas faire les travaux." C’est par cette comparaison qu’Emmanuel Macron a balayé l’absence, à l’Unoc, de Donald Trump, président des Etats-Unis, première puissance maritime mondiale.
Ont aussi rythmé la soirée, la passe d’arme entre Hugo Clément et le Président au sujet de l’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, conseiller stratégique chez Shein, le témoignage d’Anne-Sophie Roux, lanceuse d’alerte sur l’exploitation minière des fonds marin, le message du chef Raoni, du Brésil.
Var-Matin