Fausse information sur Brigitte Macron : la Première dame se pourvoit en cassation après la relaxe de deux femmes

Les deux prévenues, Natacha Rey et Amandine Roy, étaient poursuivies pour diffamation pour des propos tenus sur Brigitte Macron, l'accusant notamment d'avoir inventé son premier mariage, d'avoir retouché des photos d'elle et d'avoir menti sur son état civil.
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Brigitte Macron se pourvoit en cassation pour contester la relaxe en appel de deux femmes qui ont propagé sur internet la rumeur selon laquelle la Première dame était une femme transgenre, a appris franceinfo auprès de son avocat Jean Ennochi, lundi 14 juillet. Elles affirment notamment que Brigitte Macron serait en réalité son frère Jean-Michel Trogneux, qui est aussi partie civile dans cette affaire.
Les deux prévenues, Natacha Rey et Amandine Roy, étaient poursuivies pour diffamation pour 18 propos tenus sur Brigitte Macron, l'accusant notamment d'avoir inventé son premier mariage, d'avoir retouché des photos d'elle et d'avoir menti sur son état civil. Elles avaient été reconnues coupable de diffamation en première instance en septembre dernier et avaient été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, ainsi qu'à payer un total de 8 000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron et 5 000 euros à son frère.
Mais jeudi 10 juillet, la cour d'appel de Paris a estimé que la majorité de ces propos n'entraient pas dans le cadre légal de la définition de la diffamation, sauf pour un élément : la cour d'appel pense que les deux femmes ont bel et bien diffamé la Première dame en l'accusant de détournement de mineur sur Emmanuel Macron, en faisant référence à l'âge qu'il avait quand ils se sont rencontrés la première fois alors qu'elle était enseignante et lui élève. Mais la cour d'appel les a tout de même relaxées car elle a estimé que les deux femmes étaient de bonne foi quand elles ont tenu ces propos.
Francetvinfo