Harvard sous le choc, après l’interdiction d’accueillir des étudiants étrangers
Ce vendredi 23 mai, la justice américaine a temporairement suspendu l’interdiction énoncée par l’administration Trump d’accueillir des étudiants internationaux dans la prestigieuse université. Mais Harvard, un établissement dont les effectifs sont composés de plus d’un quart d’étrangers, reste dans la tourmente, estime la presse d’outre-Atlantique.
Jeudi 22 mai, des membres du bureau international de Harvard rencontraient des étrangers sur le point d’être diplômés de l’école d’administration de l’université américaine, relate The New York Times. Mais alors qu’ils les félicitaient, les téléphones de ces étudiants étrangers ont commencé à crouler sous les notifications. “Le chaos était à nouveau de retour : Kristi Noem, ministre de la Sécurité intérieure, venait d’enlever à Harvard son autorisation d’accueillir des étudiants internationaux.”
La certification du programme d’échange international Sevis (Student and Exchange Visitor) de la prestigieuse institution avait été révoquée par l’administration Trump. Kristi Noem précisait qu’elle ne reviendrait sur cette décision que si Harvard fournissait dans les soixante-douze heures des informations sur d’hypothétiques activités “illégales” de ses étudiants étrangers ces cinq dernières années, ainsi que sur leur éventuelle participation à des manifestations. De quoi créer choc et confusion, selon le média de gauche.
Courrier International