Hauts-de-Bienne. Candidat aux Municipales 2026, il veut « sortir Morez de son état de ville-dortoir »

Il a 43 ans, est chef d’entreprise dans le bâtiment, père de cinq enfants et vit à Morez depuis huit ans. Arsène Lequesne souhaite se présenter aux élections municipales de 2026. « Je ne suis pas de ceux qui disent que rien n’est fait par l’équipe actuelle, mais la ville a besoin de renouvellement. Et de jeunesse ! Dans notre équipe, qui peut encore attirer des personnes motivées, on a des gens âgés de 22 à 70 ans. »
L’objectif de ce candidat : « Que Morez sorte de son état de ville-dortoir même si on est bien conscient qu’elle ne retrouvera pas ses lettres de noblesse datant de l’époque florissante qu’a connue l’industrie de la lunette. »
S’il est élu maire, Arsène Lequesne veut se donner les moyens d’attirer des petites et moyennes entreprises ; envisage de proposer un réseau de transport urbain ; de développer le secteur de l’animation en facilitant les démarches pour les associations ; et même de permettre l’installation d’une chaîne de fast-food.
« On entend que c’était mieux avant. Nous, on veut dire que ce sera mieux après. Dans notre liste, il y a au moins un tiers d’entrepreneurs. On est tous novices en politique mais on veut que les choses bougent. »
Arsène Lequesne veut croire qu’« à la mairie, on peut permettre aux choses de se réaliser » et ne colle aucune étiquette politique à sa liste. « On a besoin de tout le monde. Notre liste est aussi très cosmopolite, à l’image de la population. On a déjà distribué huit rôles d’adjoints à des personnes motivées et qui ont un attrait pour tel ou tel domaine ». À l’image de Florian Grégoire, 23 ans, très intéressé par les questions d’urbanisme. Agent immobilier, il tient aussi la salle de sport qui vient d’ouvrir au centre-ville.
Quant à Arsène Lequesne, il assume de viser « la première place ». « Parce que je veux pouvoir débattre et agir démocratiquement, en ayant écouté tous les avis. Je le fais déjà en tant que chef d’entreprise. Je sais que je suis capable de ne pas tout décider seul. »
Le Progres