Jean-Jacques Guitard candidat aux élections municipales à Beausoleil en 2026, à une condition...

À moins d’un an des élections municipales, les intentions politiques se dévoilent peu à peu à Beausoleil.

En avril dernier, l’élu d’opposition Stéphane Manfredi (RN) confirmait l’engagement pour ce scrutin électoral d’une liste "Soyons fiers de Beausoleil", sans toutefois préciser s’il en serait le chef de file.

Puis, quelques semaines plus tard, c’est Nicolas Spinelli – en rupture politique avec son maire, et père, Gérard Spinelli – qui annonçait sa candidature dans nos colonnes.

Ce mercredi 18 juin, au travers d’une lettre ouverte aux habitants de Beausoleil, c’est au tour de Jean-Jacques Guitard, 65 ans, de dévoiler son ambition et sa vision pour la commune limitrophe à la Principauté, à qui il entend redonner "sa fierté, sa sécurité et son unité", et de dézinguer en filigrane l’équipe municipale en place.

"Je m’oppose fermement à la répétition des mandats, source d’abus de pouvoir, de clientélisme et de passe-droits. Cette démocratie, souvent dévoyée, est confisquée par quelques-uns. Vous pouvez la reprendre!", les exhorte d’emblée Jean-Jacques Guitard.

Second de la liste divers droite de Patricia Gotrand en 2008 (6,78% au premier tour), ce souverainiste convaincu ^(*) avait convoité le fauteuil du maire en 2014 en présentant une liste d’extrême droite (Rassemblement Bleu Marine/Front National) face à celle d’un Gérard Spinelli.

Perdant au second tour (29,68%), Jean-Jacques Guitard avait néanmoins raflé 5 sièges d’opposition au conseil municipal, avant que des dissensions internes ne fracturent son groupe, et un siège au conseil communautaire de la Carf.

En cas de non-élection, il refusera de siéger en opposant

Libre de tout parti ou coalition politique – après en avoir enchaîné plusieurs depuis 2012: Souveraineté, identité et libertés (SIEL), dont il est un membre fondateur; RBM/FN; Ligue du Sud; puis Reconquête jusqu’à fin 2024 –, Jean-Jacques Guitard conditionne sa candidature à l’obtention de 1.200 signatures sur une pétition qui sera lancée d’ici la mi-octobre.

Un questionnaire associé lui permettra de recueillir les aspirations des habitants pour les six prochaines années. "Sans ce soutien, je ne me présenterai pas en 2026 car ma démarche dépend de vous", promet celui dont la devise est "Avec vous, pour Beausoleil!".

En cas de non-élection à la mairie, et donc sans pouvoir d’agir sur la politique municipale, il refusera de siéger comme simple opposant. "Je démissionnerai alors car mon unique ambition est de conduire la prochaine politique municipale de Beausoleil avec mes convictions, mon expérience et ma détermination", indique-t-il.

Un mandat unique

A contrario, s’il succède à Gérard Spinelli, il s’engage à n’effectuer qu’un mandat unique et à former une "majorité unie", loin des "divisions et querelles internes", et garantit que l’opposition "aura toute sa place au conseil et dans les commissions pour défendre [ses] intérêts dans un esprit de dialogue".

Surtout, il promet que, dans les trois premières années, quatre des dix priorités de son programme devront être réalisées. De celui-ci, Jean-Jacques Guitard n’en dévoile que deux aspects dans sa lettre aux habitants, le reste devant être façonné avec les électeurs: "une sécurité sans compromis, 24h sur 24" et un volet sur "le logement et le tourisme".

"C’est un pacte solennel: restaurer la confiance, protéger nos administrés et redonner sa grandeur à Beausoleil. Si cet objectif n’est pas atteint, je rendrai des comptes. Si ces priorités ne sont pas réalisées, je m’engage à démissionner", promet-il encore.

*Il défend "une droite civilisationnelle, souverainiste, conservatrice et sociale".