Sélectionner la langue

French

Down Icon

Sélectionnez un pays

France

Down Icon

Jo Minniti élu vice-président de TPM non sans remous à La Seyne

Jo Minniti élu vice-président de TPM non sans remous à La Seyne

Cela ne devait être qu’une formalité. Nathalie Bicais n’étant plus maire de La Seyne suite à sa condamnation à une peine d’inéligibilité prononcée par la justice (voir nos éditions précédentes), il s’agissait d’élire son remplaçant au poste de vice-président de la Métropole.

Seul un candidat a été proposé par le président Jean-Pierre Giran: Jo Minniti, à la tête de la deuxième ville du Var depuis un mois. L’issue du vote à bulletin secret ne laissait guère de place au doute.

Et effectivement le maire de La Seyne a été adoubé par 70 de ses collègues (8 votes blancs et 3 nuls ont également été comptabilisés).

Pour autant, cette décision a suscité des débats au sein de l’assemblée et de grosses tensions en dehors.

"Il a été élu avec les voix du Rassemblement national"

Les remous sont venus de Guillaume Capobianco. L’élu d’opposition seynois, proche de Jean-Pierre Colin, a tenu à rappeler les conditions de l’élection de Jo Minniti dans le fauteuil de maire, "au troisième tour de scrutin et au bénéfice de l’âge. Mais surtout avec les voix du Rassemblement national".

Et si Guillaume Capobianco ne conteste pas "l’évidence que ce soit le maire de La Seyne qui occupe le poste de vice-président", il dirige plutôt ces attaques vers l’autre vice-président seynois, Cheikh Mansour. "C’est lui qui a négocié avec le RN, accuse-t-il. C’est encore lui qui fait des publications qui sentent une odeur brune (...) Et je vous passe le nombre de publications où le vice-président Mansour met un joli cœur à sa nouvelle amie Laure Lavalette..."

La salle s’agite, certains huent. Guillaume Capobianco poursuit néanmoins sur sa lancée: "Je vous demande d’inscrite au prochain ordre du jour son remplacement au plus tôt."

Réactions virulentes de Jo Minniti

Pour Jean-Pierre Giran, président de TPM, ce discours n’est autre "que des attaques personnelles" qui n’ont pas leur place à l’assemblée. "Je n’ai pas à me mêler des affaires de La Seyne. Les voies de la démocratie sont impénétrables", tranche-t-il.

L’ambiance s’est encore plus tendue lors du vote à bulletin secret. Guillaume Capobianco s’est alors approché de Jo Minniti et une dispute a éclaté. Les deux hommes se sont même empoignés avant d’être séparés par leurs voisins.

"Vous avez un petit aperçu de ce que nous subissons lors des conseils municipaux, s’est justifié le maire de La Seyne en fin de séance. Ces individus pratiquent la politique à coups de menace, de mensonge et de compromission. Ce qu’ils n’achètent pas, ils cherchent à l’avoir par la force."

Le cas Sandra Torres

Les changements à la tête de la mairie de La Seyne ont entraîné des nominations à diverses commissions métropolitaines.

Celle de Sandra Torres a fait réagir l’opposante Cécile Muschotti.

"Lorsqu’un nom est associé publiquement à une affaire judiciaire touchant aux fonds publics et à la confiance accordée aux institutions, qui fait certes l’objet d’un appel, il convient d’être prudent. Une assemblée délibérante se doit d’être aussi irréprochable dans ses choix comme dans ses principes."

Var-Matin

Var-Matin

Nouvelles similaires

Toutes les actualités
Animated ArrowAnimated ArrowAnimated Arrow