Municipales à Paris : « Mon score doit être considéré », juge Rémi Féraud, candidat malheureux à la primaire socialiste

Entouré de quelques membres de son équipe, il a rapidement compris, « dès l’arrivée des premiers résultats de section d’arrondissement », le score final qui se dessinait.
Rémi Féraud, sénateur et ancien maire du Xe arrondissement, est arrivé second de la primaire socialiste qui se tenait ce lundi soir pour désigner le candidat du parti en vue de l’élection municipale de mars 2026.
Après sept mois de bataille interne, il reconnaît que « le score n’est pas contestable », et acte la victoire d’Emmanuel Grégoire.
« J’ai appelé Emmanuel pour le féliciter de sa désignation. Si la victoire est nette, le résultat est équilibré. Près de 45 % des militants ont voté pour moi, je veux les saluer. Maintenant, une nouvelle période commence », se projette déjà Rémi Féraud.
Les deux hommes ont prévu de s’entretenir dans les jours qui viennent. Un moment important après une primaire qui a vu leurs deux camps s’attaquer parfois frontalement.
« Je ne perds pas de vue l’essentiel : la victoire de la gauche l’année prochaine », rappelle-t-il. Et si la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui défendait Rémi Féraud ardemment, avait déclaré qu’elle ne soutiendrait pas Emmanuel Grégoire, son ex-premier adjoint, en cas de victoire, le sénateur se veut au contraire beau joueur. « Je participerai à la campagne, je soutiendrai Emmanuel Grégoire », promet Rémi Féraud.
Un rôle qui reste à définir. « Mais mon score doit être considéré, notamment dans les grands arrondissements dont le maire est socialiste », prévient celui qui a pu échanger avec Anne Hidalgo ce lundi soir.
Avant de conclure : « Je ne regrette pas d’avoir été candidat. Cette campagne a été une remontada car Emmanuel était le candidat annoncé depuis des années. Une remontada formidable… Pour la gauche, du rassemblement à la mise en ordre de bataille, tout commence ! »
Le Parisien