Pays basque : les Brouillartas du 21 juin sont servis !

Retrouvez nos échos politiques et le dessin de Duverdier dans le journal « Sud Ouest » édition Pays basque et sur sudouest.fr

Dans un récent arrêté, le préfet des Pyrénées-Atlantiques autorisait la surveillance par drone de la zone rurale située sur les communes d’Ainhoa, Sare et Urrugne. Objet tout particulier de l’attention des autorités, les cols d’Ibardin, Lizuniaga, Lizarrieta, Dancharia. L’opération était prévue du 18 au 20 juin. Cela afin d’assurer « la prévention des actes de terrorisme ». Le secteur serait-il particulièrement sensible en la matière ? À moins que le véritable but de l’opération ne soit pas celui affiché. En 2023, les mêmes moyens avaient été affectés à « lutter contre le franchissement irrégulier ». Des associations avaient attaqué l’arrêté relatif et l’affaire était allée jusqu’en Conseil d’État. La juridiction suprême confirmait les jugements des instances précédentes : la police ne peut utiliser des drones pour surveiller le passage des migrants par ces secteurs accessibles par la terre. Sollicitée par « Sud Ouest », la préfecture n’avait pas donné suite à l’heure où nous écrivions ces lignes.

François Bayrou, venu ce jeudi à Biarritz pour une demi-heure d’allocution sur la scène du Casino municipal pour un congrès de géothermie, s’est montré très soucieux du budget des Français, disséquant les prix des chaudières à gaz et à géothermie. En revanche, aucun calcul en euros sur le coût de son voyage de plus de deux heures en avion d’affaire au frais du contribuable. Et encore moins de détails sur son bilan carbone du jour.

La poignée de main entre la maire de Biarritz, Maider Arosteguy, et le Premier ministre, François Bayrou, dans le cadre du fameux « accueil républicain » entre élus locaux et membres du gouvernement, n’a pas pu être immortalisée par les journalistes locaux invités à suivre l’allocution du Premier ministre, ce jeudi. Seules les équipes de TF1 ont eu ce privilège… Républicain, vraiment ?

Ce vendredi, deux heures avant la réunion du Conseil municipal de Biarritz, la maire réunissait la presse pour présenter le test imminent d’un système de douches autonomes pour les plages biarrotes. Maider Arosteguy a-t-elle, avec cette annonce, grillé la priorité à son opposant Guillaume Barucq, qui prévoyait une question sur l’épineux sujet des douches lors de la réunion des élus ? « Je ne gouverne pas en regardant les posts de Guillaume Barucq sur les réseaux sociaux », a-t-elle assuré. De plus, « on parle depuis six mois de ce sujet ». Reste que le rendez-vous médiatique a été convoqué à la hâte, en 24 heures… douche comprise.

Le financier du BO, Pierre-Edouard Stérin, a diffusé sur le réseau Linkedin une petite annonce pour un emploi bien particulier : directeur général du Biarritz Olympique. Cela alors que le club échappe à une relégation sur critères financiers, notamment grâce à l’apport de l’homme d’affaires et de la Ville de Biarritz. Une candidature spontanée est rapidement apparue sous l’offre de poste, signée… Jean-Baptiste Aldigé. L’ancien patron du BO parti pour diriger le club de Nice l’été dernier s’amuse : « Je souhaite candidater ! La Mairie de Biarritz se portera garante de mes compétences et de mon expérience. » Municipalité avec laquelle le « candidat » a fini en mauvais termes, c’est un euphémisme. Si par extraordinaire Jean-Baptiste Aldigé n’obtenait pas le poste, une reconversion dans le « trolling » semble tout indiquée.

Un drone de moyenne altitude de longue endurance présenté au salon du Bourget porte le nom de Enbata, tempête en euskara. Ce nom choisi par le fabricant, Jérémy Caussade, patron de Aura Aero et natif du Pays basque, volera-t-il la vedette aux fondateurs de l’hebdomadaire politique basque éponyme ?