Surveillante poignardée : Macron et Bayrou veulent restreindre la vente de couteaux aux mineurs

François Bayrou a promis d’interdire « tout de suite » la vente aux mineurs de tous les couteaux, après le meurtre d’une surveillante poignardée mardi 10 juin au matin par un élève de 14 ans à l’entrée d’un collège à Nogent, en Haute-Marne.
« On va élargir la liste des armes » blanches interdites à la vente. « Pour l’instant, il n’y a que les poignards pour simplifier, qui sont interdits. On va interdire tout couteau qui peut constituer une arme » et cette mesure entre en vigueur « tout de suite », ainsi que le contrôle de l’âge de celui qui recevra le colis, a affirmé le premier ministre sur TF1.
Quelques instants plus tard, Emmanuel Macron a lui annoncé sur France 2 qu’un « jeune de quinze ans ne pourra plus acheter un couteau sur Internet ». « On va durcir les règles. Ça veut dire qu’on va mettre des sanctions massives, financières, des interdictions. On ne pourra plus vendre ces armes blanches », a poursuivi le chef de l’État lors d’un entretien sur la deuxième chaîne.
À la suite du drame de Nogent, le président de la République a par ailleurs appelé à « une forme de discipline collective », en étant « aux côtés » des « victimes », mais en s’attaquant « aux causes profondes » afin d’avoir « une société qui avance ». « Je ne veux pas céder aux manipulations qui ont eu lieu ces dernières heures », a-t-il souligné sur France 2.
« On ne peut pas avoir un débat public et en particulier un débat politique qui devient en quelque sorte du suivisme de l’actualité », a-t-il précisé, assurant pour sa part être « mobilisé pour apporter une réponse en profondeur ».
La Croıx