«En voiture !» n°8 : l’automobiliste vache à lait de l’État

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Passer la publicité Passer la publicitéChers lecteurs,
Cela ne change pas. Quelle que soit la couleur politique du gouvernement, il y a une certaine continuité dans la fiscalité automobile. C’est un sport auquel aucun gouvernement n’a jamais renoncé : faire les poches des automobilistes. On s’épargnera de faire l’inventaire des impôts, taxes et autres réglementations qui, au gré des décennies, n’ont jamais cessé de leur compliquer la vie et qui imposeraient de convoquer le poète Jacques Prévert. Mais, il faut reconnaître que dans ce domaine, les pouvoirs publics osent tout. Taxer l’automobile : une solution de facilité. L’État joue sur du velours : les automobilistes forment un groupe épars qui peine à se fédérer et la plupart d’entre eux ont besoin de leur véhicule pour aller travailler. Attention toutefois : les «gilets jaunes» peuvent revenir.
À croire que les pouvoirs publics ont une dent contre l’automobile, les taxes sont sans fin. Après le malus dont la tranche supérieure peut atteindre cette année 70.000 euros, une taxe au poids a vu le jour. Le seuil de déclenchement va être abaissé pour débuter à 1,5 tonne. Visiblement, le compte n’y est pas puisque l’État a désormais décidé de taxer le véhicule électrique qu’il est censé promouvoir. La carte grise de ces véhicules à batterie est désormais payante et à partir de l’année prochaine, ces modèles ne seront plus épargnés par la taxe au poids. Elle se déclenchera à partir de 2,1 tonnes et touchera les véhicules dotés des autonomies les plus élevées. Quelle que soit la technologie, rien ne change, l’automobiliste continue à être la vache à lait de l’État.
Bonne lecture et bonne route !
lefigaro