Oasis: Liam Gallagher comme à la guerre

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Alors que la reformation miraculeuse d’Oasis remplit les stades en Angleterre, retour sur la saga des inénarrables frères Gallagher. Avec focale ajustée sur le plus magnétique des deux : Liam, le cadet.
Oasis, bain de fraîcheur bienvenu au milieu de l’enfer désertique. Ou alors, plus ironiquement dans le cas qui nous occupe ici : Oasis, bain de folie brûlante. Vortex sans fin mettant aux prises deux sales gosses, à peu près aussi convaincants dans la baston consanguine qu’Atrée et Thyeste, les frères maudits ayant enfanté les Atrides. À ma droite, sur le ring médiatique : Noel, l’aîné (enfin, non, pas tout à fait, Paul a un an de plus mais a choisi l’anonymat). Noel donc, né en 1967, visage peu aimable barré d’un monosourcil de bête de foire, le « cerveau » du groupe, compositeur de la plupart des morceaux, encaissant année après année les frasques, parfois amusantes, parfois moins, du petit dernier, Liam. À ma gauche donc, sur ce ring de catch et clash : William dit Liam, né en 1972, épais sourcil consanguin, fou furieux parfois ingérable, tête à claques, plutôt beau gosse, prétentieux au-delà du possible (« Le monde entier est jaloux de moi. Il peut l’être »)…
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lefigaro