Perché entre le Berry et le Limousin, ce joyau médiéval est le troisième plus beau village de France selon « The Times »

C’est la position dominante de ce site qui a attiré, à l’origine, les moines bénédictins qui fuyaient les agressions subies à Sacierges-Saint-Martin. Ils ont ainsi fondé ici un prieuré afin de diffuser la foi catholique dans la région. « Possédant des reliques sacrées, le prieuré devient rapidement un lieu de pèlerinage, donnant naissance à un premier noyau de vie, entouré d’une enceinte fortifiée », raconte le site de la commune. Fortement impliqué dans la Guerre de Cent Ans, le village a ensuite été protégé par un second niveau de remparts au XVe siècle.
De nombreuses traces de ce passé peuvent encore être admirées dans cette commune devenue aujourd’hui un lieu artistique et touristique. Au détour de ses ruelles pentues, vous pourrez découvrir les vestiges de ses remparts ou encore les restes de certaines tours du système défensif, dont le beffroi du XIVe siècle, selon le site Indre en Berry. Certaines maisons anciennes des XVe et XVIe siècles sont aussi à ne pas manquer, comme la maison de l’Argentier et son linteau ou encore la maison fortifiée du Portail, qui remonte au XIVe siècle, ajoute Berry Province.
Un superbe patrimoine religieuxMais le cœur de Saint-Benoît-du-Sault est son ensemble religieux. Il est d’abord constitué d’une église abbatiale pré-romane des XIe, XIIIe et XIVe siècles, comme l’explique le site des « Plus beaux villages de France ». En plus de vitraux de Jean Mauret, elle abrite aussi une cuve baptismale en granit datant du XIIIe siècle. Si l’existence du prieuré remonte au Xe siècle, le bâtiment actuel a été reconstruit au XVIIIe siècle. Aujourd’hui, des événements y sont régulièrement organisés, avec notamment deux festivals l’été : le Festival Eva Ganizate et le Festival « Le temps suspendu ».
SudOuest