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Vidéo - Les plus belles expositions parisiennes : à Beaubourg, « Paris noir », avant la fermeture

Vidéo - Les plus belles expositions parisiennes : à Beaubourg, « Paris noir », avant la fermeture

Le Centre Pompidou consacre sa dernière grande exposition thématique, avant cinq ans de travaux, à 150 artistes africains et caribéens

Étage après étage, le Centre Pompidou tire les rideaux. La BPI, vaste bibliothèque d’information, aux deuxième et troisième étages, puis le musée d’Art moderne, aux quatrième et cinquième niveaux, ont fermé leurs portes au printemps. Seul reste ouvert le sixième et dernier étage, dévolu aux expositions temporaires, et doté d’une vue unique sur la capitale. Il fermera à son tour à la fin de l’été, quand commenceront, sur l’ensemble de l’édifice, des travaux intensifs de rénovation et désamiantage, prévus pour durer cinq ans.

« James Baldwin » (vers 1945-1950), de Beauford Delaney.

BEAUFORD DELANEY/COLL. MICHAEL ROSENFELD GALLERY LLC, NEW YORK

400 œuvres

Deux expositions figurent encore au programme de ces prochains mois : une rétrospective consacrée au photographe allemand Wolfgang Tillmans, de juin à septembre, et, entamée fin mars et visible jusqu’au 30 juin, « Paris noir », qui retrace la présence et l’influence des artistes noirs en France entre les années 1950 et 2000.

150 d’entre eux sont mis en avant. Des peintres, sculpteurs, plasticiens, poètes, d’origine africaine, afro-américaine, ou caribéenne. 400 œuvres sont présentées. Le parcours rassemble sur 2 000 mètres carrés les travaux d’artistes afro-descendants qui ont en commun d’avoir vécu à Paris et grandi dans des familles marquées par l’esclavage, la ségrégation et les luttes décoloniales.

Certains sont connus, comme Wilfredo Lam, Ray Charles, James Baldwin. La plupart n’ont pas eu la reconnaissance qu’ils méritaient : cette exposition vient sortir de l’ombre ces créateurs longtemps relégués aux marges des institutions. On pense notamment aux peintres Beauford Delaney (1901-1979), dont les magnifiques portraits scandent cette exposition, Ernest Breleur, Martiniquais, ou Bob Thompson, Afro-Américain installé dans la capitale dans les années 1960.

« Paris noir » propose un regard nouveau sur un sujet nouveau : forcément intéressant, mais la profusion de documents, d’archives, de textes, et l’extrême variété des travaux montrés rendent cette immersion touffue, voire confuse.

« Paris noir », au Centre Pompidou jusqu’au 30 juin, tous les jours de 11 h à 21 h. Fermé le mardi. 14 à 17 €.

SudOuest

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