Dernière minute : un droit de timbre est également introduit sur les pizzas | 4 € à payer directement à la pizzeria : « Payer ou manger du pain azyme »

On ajoute de plus en plus de taxes, maintenant ça va trop loin.
Ces dernières années, des taxes curieuses ont été introduites en Italie, suscitant des doutes et des débats. L’une des taxes les plus discutées est celle dite de l’ombre, appliquée par certaines municipalités aux activités commerciales dont l’enseigne ou la structure en saillie projette une ombre sur le terrain public. Les bars, restaurants et magasins se sont retrouvés à payer une taxe simplement parce que des auvents et des panneaux d’affichage masquaient une partie de la rue.
Une autre taxe particulière est la taxe sur le bruit, appliquée dans certaines stations touristiques. Cette taxe affecte les bars et les discothèques en fonction des décibels produits par la musique ou par les clients. L'objectif est de protéger les résidents des émissions sonores excessives, mais cela a généré une controverse parmi les propriétaires d'entreprises, qui se sont retrouvés à devoir mesurer le volume sonore des soirées avec des instruments professionnels.
Dans le secteur agricole , la taxe sur la collecte des olives tombées, prévue dans certaines régions pour ceux qui utilisent des méthodes mécaniques qui font tomber les fruits avant la récolte traditionnelle, a suscité des discussions. L’objectif était de protéger la qualité de l’huile, mais pour de nombreux producteurs, il ne s’agissait que d’une charge bureaucratique supplémentaire.
Parmi les taxes les plus bizarres figure la taxe sur le plastique à usage unique (Plastic Tax), qui vise les emballages et contenants jetables. Bien que motivée par des raisons environnementales, elle a durement touché les petites entreprises et les artisans, notamment dans les secteurs de l’alimentation et de l’emballage, suscitant un débat houleux entre écologie et durabilité économique.
Une nouvelle « taxe » sur la pizza ?La pizza , symbole de la cuisine italienne et repas convivial par excellence, est devenue de moins en moins accessible ces dernières années. En six ans, le coût moyen d'une pizza avec boisson a augmenté de +18,3%, atteignant une moyenne nationale de 12,14 euros. En fait, c’est comme si une taxe avait été introduite sur la pizza , ce qui impacte le portefeuille de millions d’Italiens. Étonnamment, les villes les plus chères ne sont pas les grandes métropoles, mais des endroits comme Reggio Emilia (17,58 euros), Sienne (17,24 euros) et Macerata (16,25 euros), avec des pics atteignant 28 euros à Palerme pour les versions gourmandes.
Au contraire, les villes les moins chères sont Livourne (8,75 euros), Reggio de Calabre (9,15 euros) et Pescara (9,37 euros), où un dîner dans une pizzeria reste encore sous les 10 euros. Mais ce sont des exceptions : dans la plupart des pays d’Italie, la pizza a cessé d’être un repas bon marché, devenant de plus en plus un petit luxe.

Derrière cette augmentation , il y a des causes bien précises : la pandémie, le coût élevé de l'énergie et la guerre en Ukraine ont fait flamber les coûts des restaurateurs, notamment pour la farine et l'huile. Mais ces augmentations de prix n’ont jamais disparu ; au contraire, ils se sont stabilisés. La raison ? La pizza est un bien à « demande rigide » : les gens continuent d’en consommer même si elle coûte plus cher.
Le secteur reste fort : il pèse 25 milliards d'euros par an et est également soutenu par la vente à emporter et la livraison, qui aident les consommateurs à économiser sur les couverts et les boissons.
Sicilia News 24