Qui sont les maires et les gouverneurs les plus aimés en Italie : le classement des administrateurs pour 2025

L'enquête Noto pour IlSole24Ore
Pour la première fois, un maire issu du parti des Frères d'Italie arrive en tête, et le podium des Régions est entièrement de centre-droit. Dans le Sud, « les difficultés financières et administratives se reflètent dans le manque d'enthousiasme manifesté envers la politique locale ».

Confirmations et surprises, comme toujours. Qui est le maire préféré des Italiens ? Et le gouverneur ? Cette question actuelle et difficile trouve chaque année sa réponse dans le sondage réalisé par Noto Polli pour Il Sole 24 Ore . Au sommet se trouvent les dirigeants de centre-droit , avec une image très déséquilibrée dans les régions : des résultats qui annoncent de possibles ascensions futures au niveau national ? Pourquoi pas ? Seuls les administrateurs de l'opposition suivent.
L'enquête a porté sur 97 capitales provinciales et toutes les régions où le vote direct du Président est prévu. Elle a été menée entre avril et juin et s'est appuyée sur des entretiens avec au moins 600 électeurs par ville et un millier par région, avec des échantillons ventilés par sexe, âge et zone géographique. « De nombreux éléments de continuité – peut-on lire dans le commentaire –, évidemment moins réjouissants, se retrouvent également aux dernières places, habituellement occupées par les maires des villes du Sud , où les difficultés financières et administratives se reflètent inévitablement dans le manque d'enthousiasme des citoyens pour la politique locale. »
Quels sont les maires les plus appréciés d’Italie ?Première nouvelle : en tête du classement des maires pour la première fois se trouve un représentant de Fratelli d'Italia , le parti du Premier ministre Giorgia Meloni : Marco Fioravanti , dans son deuxième mandat à Ascoli Piceno, qui a obtenu 70 % du consensus de ses concitoyens. Vient ensuite Michele Guerra , maire de Parme , centre-gauche, 65 %. En troisième position se trouve une égalité qui met les maires de deux grandes villes du Sud sur la même marche du podium : Gaetano Manfredi , de Naples , et Vito Leccese , de Bari , tous deux à 61 %, tous deux représentants du centre-gauche.
A la cinquième place se trouve le grand groupe : à égalité à 60%, Mattia Palazzi à Mantoue, Paolo Calcinaro à Fermo, Mario Conte à Trévise, Pierluigi Biondi à L'Aquila. À égalité à 59% sont les maires de Benevento Clemente Mastella, de Rimini Jamil Sadegholvaad, de Rovigo Valeria Cittadini, de Viterbo Chiara Frontini, de Ferrara Alan Fabbri, de Milan Beppe Sala, de Modena Massimo Mezzetti. Quant aux grandes villes, à la 34ème place se trouvent Sara Funaro, Florence, à la 58ème place Matteo Lepore de Bologne, à la 72ème place Stefano Lo Russo de Turin, à la 89ème place Roberto Gualtieri de Rome. Le dernier poste cette année revient à Roberto Lagalla, maire de Palerme. Lors de l'édition 2024, il était avant-dernier, devançant seulement son collègue de Trapani Giacomo Tranchida : cette année, ils ont échangé leurs places.
Qui sont les gouverneurs les plus aimés d’Italie ?Le podium est entièrement pour le centre-droit en ce qui concerne les régions , qui remporte toutes les plus hautes marches avec deux gouverneurs de la Ligue et un de Forza Italia. Massimiliano Fedriga , du Frioul-Vénétie Julienne , devance Luca Zaia , de la Vénétie , d'un cheveu, 66,5 % contre 66 %. Alberto Cirio, du Piémont, revient sur le podium avec 59 %. Le premier représentant du centre-gauche est Eugenio Giani, de Toscane, avec 58 %. Nous suivons trois gouverneurs du sud , les premiers de la liste : Roberto Occhiuto pour la Calabre, Renato Schifani pour la Sicile et Vincenzo De Luca pour la Campanie.
Le top 10 est complété par deux maires de centre-gauche, Michele De Pascale d'Émilie-Romagne et Stefania Proietti d'Ombrie, ainsi que par Attilio Fontana de la Ligue du Nord pour la Lombardie. Cette année, des élections auront lieu en Vénétie, en Toscane, dans les Marches, en Campanie et dans les Pouilles. « L'attention portée au rendez-vous avec les sondages est tendue, après l'absence d'accord au sein de la majorité sur le troisième mandat qui aurait permis la reconduction de Zaia en Vénétie et celle de De Luca en Campanie, ouvrant de nouvelles fractures au sein même des coalitions qui les représentent », peut-on lire dans le commentaire de l'enquête.
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