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Concours de santé : après les réformes du copier-coller, la simplification peut arriver

Concours de santé : après les réformes du copier-coller, la simplification peut arriver

Les concours pour le recrutement du personnel des entreprises de santé se déroulent de la même manière et selon les mêmes procédures qu'il y a cinquante ans. Les deux décrets qui devraient être révisés prochainement sont, selon toute vraisemblance, issus du décret présidentiel 130/1969 (articles 1 à 16), décret d'application de la délégation prévue à l'article 40 de la loi 132/1968, dite loi « Mariotti » pour la réforme hospitalière. Lors de la création des USL en 1980, une étape intermédiaire (DM 30.1.1982) a été adoptée, suivant en substance le décret de treize ans plus tôt. Finalement, avec la corporatisation, ont pris le relais le DPR 483/1997 pour la gestion et le DPR 220/2001 pour le secteur - auxquels s'est ajouté le DPCM 25.1.2008 pour les gestionnaires des professions d'infirmier, de technicien sanitaire et d'assistant social - mais le sentiment d'appliquer un texte copier-coller basé sur l'original de 1969 a toujours été clair : la structure du concours, les commissions d'examen, les catégories de qualifications à évaluer ont, en substance, toujours été ainsi.

Certes, la Constitution exige, au troisième alinéa de l'article 97, que « l'accès aux emplois de l'administration publique se fasse par concours », mais elle n'exige pas que le concours comporte nécessairement trois épreuves et soit aussi minutieusement organisé. Personne n'avait jamais envisagé de recruter du personnel de santé via Skype (avant que ce service ne soit actif), mais il n'est même pas rationnel d'appliquer des règles vieilles de plus d'un demi-siècle. On peut certainement faire quelque chose, surtout lorsque le concours est préjudiciable aux candidats : c'est le cas de la Région Toscane qui, malgré l'application du tristement célèbre DPR 483/1997, a tenté, avec l'opération « Concours Start-smart – eau/terre », d'adapter la procédure aux besoins spécifiques des entreprises en fournissant un addendum ciblé à l'annonce.

Depuis des années, la nécessité de trouver de nouveaux outils de recrutement s'est imposée à tous les niveaux, notamment pour le personnel infirmier et, plus récemment, pour certaines disciplines médicales. Outre les défauts structurels des deux décrets, il convient de souligner qu'un arrêt de la Cour constitutionnelle avait ouvert la voie à la régionalisation des concours. L'arrêt de la Consulta n° 380 du 14 décembre 2004 s'exprimait clairement à ce sujet : la réglementation des concours d'accès aux emplois dans les administrations régionales et autres organismes régionaux « est exclue de la compétence de l'État, a fortiori par des dispositions détaillées ». Cependant, rien n'a été fait, dans le sens où aucune Région n'a jugé nécessaire de procéder à une déréglementation. Une solution rationnelle et pragmatique à ce qui vient d'être dit consisterait à adopter deux réglementations nationales comportant les points fondamentaux et les critères généraux incontournables, et à laisser aux Régions la possibilité d'intégrer la réglementation des concours aux aspects détaillés. De cette manière, les exigences de la Consulta seraient respectées tout en laissant une marge de manœuvre à l'autonomie décisionnelle des Régions. C'est exactement ce qui se passe pour les sélections pour la gestion des établissements de santé complexes, pour lesquels il existe une réglementation de base (art. 15, paragraphe 7-bis, du décret législatif 502/1992, modifié par la loi Balduzzi de 2012 et la loi sur la concurrence de 2022), intégrée par le document d'orientation de la Conférence des régions du 28 février 2013, qui est toutefois accompagné des lignes directrices adoptées par chaque région et constamment mises à jour : les acteurs du secteur savent bien combien le processus de sélection pour le « primaire » est diversifié au niveau local. Par conséquent, la révision annoncée est la bienvenue, à condition que tous les aspects controversés soient véritablement résolus.

Essayons d’identifier les grands enjeux critiques, les règles qui ne sont plus utilisables et les lacunes qui existent dans les décrets en question.

• La possibilité d’organiser des compétitions régionales ou étendues unifiées

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